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Confession d’une commère

Laquelle d’entre nous reconnaît volontiers qu’elle est une commère ? Pas moi, en tout cas ! «C’est de la critique constructive», «je sais que l’autre gardera ça pour elle», «c’est génétiquement féminin !». Je ne suis pas à court d’excuses pour me déculpabiliser. --CREDIT-- Et pourtant. Si par commérage on entend dire des choses en l’absence des personnes concernées et une bonne dose de curiosité, je crois que je ne peux guère me défiler. J’ai toujours un tas de choses très intéressantes à dire sur les autres, mon analyse «psycho-spi-émotico-personnelle» de la personne semble très élaborée... et très juste ! Où se situe la limite alors ? Je me pose souvent la question. La règle de base, je la connais : le commérage commence quand je ne suis pas capable de dire en face ce que je suis en train de dire à d’autres. C’est un premier garde-fou. Mais il ne m’arrête pas toujours.
Natacha Horton

Laquelle d’entre nous reconnaît volontiers qu’elle est une commère ? Pas moi, en tout cas ! «C’est de la critique constructive», «je sais que l’autre gardera ça pour elle», «c’est génétiquement féminin !». Je ne suis pas à court d’excuses pour me déculpabiliser.
–CREDIT–
Et pourtant. Si par commérage on entend dire des choses en l’absence des personnes concernées et une bonne dose de curiosité, je crois que je ne peux guère me défiler. J’ai toujours un tas de choses très intéressantes à dire sur les autres, mon analyse «psycho-spi-émotico-personnelle» de la personne semble très élaborée… et très juste !
Où se situe la limite alors ? Je me pose souvent la question. La règle de base, je la connais : le commérage commence quand je ne suis pas capable de dire en face ce que je suis en train de dire à d’autres. C’est un premier garde-fou. Mais il ne m’arrête pas toujours.

Deux choses me font tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler. La première, c’est de me mettre à la place de mon interlocuteur. En m’entendant, je m’imagine qu’il doit se demander ce que je dis sur lui quand il n’est pas là et s’il peut me faire confiance. Plutôt dissuasif ! Et la deuxième, c’est mon envie de dégager quelque chose de positif. Je peux faire mieux que ça, non ? C’est décidé, si mon envie de commérer est trop forte, je commencerai par ma dernière gaffe.

Natacha Horton

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3-09 – Septembre-Novembre

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