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J’ai eu raison d’attendre le bon

© Alliance Presse
L’âme sœur existe-t-elle ? Le nom du Prince charmant est-il écrit de toute éternité ? La réponse n’est pas si importante que la foi et la détermination à «attendre le bon». L’amour vaut la peine qu’on lui laisse le temps et la disponibilité d’entrer dans notre vie

Maya, 50 ans, psychologue
«J’ai eu trois relations dans ma jeunesse, toutes plus chaotiques les unes que les autres. A quarante ans, j’avais l’impression d’être épuisée. Après un passage à vide, j’ai décidé de reprendre ma vie en main. J’ai recommencé les études que j’avais toujours souhaité faire. J’ai fermé la porte aux relations et je me suis dit : “Cette fois, ce sera le bon ou personne”. »
Maya a terminé ses études il y a quatre ans et elle vient de rencontrer «le bon». Elle sait aussi qu’elle a dû faire un grand travail sur elle-même pour accepter un homme dans sa vie et savoir l’attendre. «La solitude a été lourde, mais je n’ai jamais craqué ; ça fait trop mal. Aujourd’hui, je sais que cet homme est vraiment celui avec qui j’ai envie de partager ma vie.»

Carmen, 69 ans, commerçante
D’origine sud-américaine, Carmen a ce que l’on appelle «du chien». Très jeune, elle est courtisée par de nombreux prétendants. «Tous moins sérieux les uns que les autres», plaisante-t-elle.
«J’avoue que je n’ai pas été une enfant de chœur. Pendant toute ma jeunesse, je pensais profiter de la vie. En fait, je me suis abîmée et je peux dire aujourd’hui que je le regrette. A trente-cinq ans, j’en ai eu marre. Je me suis dit : “Ça suffit, ma grande, de faire des bêtises. Mieux vaut être seule que mal accompagnée”. Et je suis restée seule pendant dix ans. Jusqu’au jour où j’ai senti le besoin et l’envie de partager ma vie avec quelqu’un. J’ai alors mis une petite annonce dans le journal en exprimant mon désir d’une relation stable et sérieuse. Cela m’a encore pris un an pour tomber sur ma “perle rare”, comme je l’appelle. Et j’ai trouvé mon mari. Nous avons monté un commerce ensemble, que nous avons tenus pendant une quinzaine d’années. Maintenant, nous profitons de notre retraite et de la vie à deux.»

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Jeanne, 46 ans
Divorcée à trente-neuf ans, Jeanne a beaucoup souffert d’une relation passionnelle et conflictuelle. Pourtant, elle n’a jamais douté : «Je savais que, quelque part, il y avait quelqu’un pour moi. Quelqu’un que je pourrais rendre heureux en étant moi-même. Quelques jours avant le décès de ma grand-mère, nous avons parlé sur son lit d’hôpital. Et elle m’a raconté sa relation avec son mari. Ce fut une révélation pour moi. J’ai senti toute la tendresse et le respect qui unissaient ces deux êtres et j’ai pris une décision : ce serait ainsi ou rien, même si je devais rester seule toute ma vie. Je ne voulais rien d’autre que cette compréhension et cette douceur dans un couple.»
La vie n’a pas fait attendre Jeanne si longtemps. Deux ans après son divorce, elle a rencontré son compagnon actuel. Les deux vivent aujourd’hui dans le respect et la douceur. «Les valeurs auxquelles j’ai toujours cru», conclut-elle.

Magaly Mavilia

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3-09 – Septembre-Novembre

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