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Confessions d’une fausse dure

La première fois qu’on me l’a dit, cela sortait de nulle part pour moi: «Quand je t’ai rencontrée, je t’ai trouvée froide». Aïe, pour le coup, c’est plutôt cette révélation-là qui m’a refroidie! Bah, les premières impressions. Les gens ne me connaissent pas, c’est tout. Mais après plusieurs remarques de ce genre, je me suis dit qu’il fallait la prendre au sérieux.
Natacha Horton

Est-ce vraiment l’impression que je laisse aux gens? Je me vois pourtant plutôt comme une personne relationnelle. Comment peut-il y avoir un tel décalage entre la manière dont je me vois et celle dont je suis perçue? Avec le temps, j’ai compris quelques clés pour décrypter ce phénomène de «glaciation».
–CREDIT–
Mon tempérament d’abord: je ne suis pas une «sanguine», boute-en-train et très à l’aise avec n’importe qui, c’est vrai. Dans un groupe, j’aime observer, trouver mes marques. J’ai mes moments mélancoliques. Et c’est là que se trouve ma deuxième clé: le non-verbal! En quittant mon emploi précédent, c’est d’ailleurs la principale remarque que mon patron m’a faite: «Ton non-verbal est criant!». A force d’observer, même sans mauvaise pensée ou intention, je crée le doute chez l’autre: «Qu’est-elle en train de penser?». Alors que c’est souvent moi qui ai besoin de trouver confiance, c’est l’autre qui ressent un jugement et de la méfiance de ma part.

Y a-t-il moyen de laisser une autre impression? Je peux faire ma part en veillant à ce que je renvoie et en soignant mon premier contact, à tous les coups. Mais finalement, ces «faux départs» ont un avantage: ils me rappellent qu’il ne faut jamais s’arrêter à ses premières impressions. Comme le diamant, chaque personne possède de multiples facettes.

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Natacha Horton

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