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Ces camps qui ont construit leur foi

© Alliance Presse
Les colonies de vacances chrétiennes et autres camps famille sont souvent des temps forts dans un cheminement spirituel. Trois femmes en témoignent

Laurence, 25 ans, psychomotricienne
Durant ses années d’école, Laurence a pris rendez-vous chaque été avec un camp chrétien qui se déroulait dans le Jura suisse. Au programme: sport, chants, moments autour de la Bible, arts et excursions. «D’année en année, je me réjouissais d’y aller, de retrouver certains autres participants devenus des amis, de revoir les moniteurs auxquels je m’étais attachée et de vivre un temps fort avec Dieu», se souvient-elle. Laurence raconte qu’elle a toujours cru en Dieu, mais que les expériences vécues en colonies ont stimulé sa foi et l’ont nourrie sur le plan spirituel.

A l’adolescence, elle y a été marquée par l’exemple et les échanges vécus avec des moniteurs de son groupe d’âge: «C’est là que j’ai pris la ferme décision de suivre Jésus. Ces camps m’ont aussi donné l’envie de m’investir à mon tour auprès des enfants, de donner plus loin ce que j’ai reçu». C’est ainsi que depuis l’âge de seize ans, elle s’est investie comme monitrice puis comme responsable de camps et autres activités chrétiennes pour enfants. (rr)

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Madeleine, 68 ans, retraitée
C’était il y a cinquante-cinq ans mais Madeleine s’en rappelle comme si c’était hier: elle avait environ treize ans et participait à son premier camp de «cadettes» à la Ligue pour la lecture de la Bible de Lausanne. A l’époque, en effet, filles et garçons étaient séparés. Pendant la semaine, les animateurs avaient parlé de l’histoire biblique de Jonas et du gros poisson. Le dernier soir, une parole de Pierre van Wœrden a frappé le jeune fille: «Toi aussi, comme Jonas, tu désobéis. Si Jésus revenait aujourd’hui, serais-tu prête?». Madeleine a répondu à l’appel de Dieu ce jour-là et ne l’a jamais regretté.

Pendant son adolescence, elle a participé à d’autres camps et également servi en tant qu’aide de cuisine. «Ces camps de “La Ligue” restent pour moi des moments fantastiques. Je garde ce lieu dans mon cœur», témoigne Madeleine. C’est sur l’invitation de Maurice Ray, pasteur-évangéliste romand aujourd’hui décédé, qu’elle avait pu participer à son premier camp. Ses parents avaient parlé au pasteur de son problème d’épilepsie. Sujette à des crises, la jeune fille ne pouvait participer à aucune sortie avec l’école. «Si Maurice Ray n’avait pas eu ce gentil geste, j’aurais connu Dieu bien plus tard ou je ne le connaîtrais toujours pas», conclut Madeleine, reconnaissante. (sr)

Christina, 29 ans, réceptionniste
Christina a participé à deux camps de ski entre Noël et Nouvel An ces dernières années. Ils étaient organisés par une fédération d’Eglises de sa région. Si les camps consolident sa foi, sa motivation première est de rencontrer d’autres chrétiens de son âge. «Je suis très relationnelle. Les contacts, l’échange sont très importants pour moi», explique-t-elle avec entrain. La durée d’un camp permet d’approfondir les liens: «Ces temps ensemble sont un enrichissement. On fait du ski ou d’autres activités extérieures telles que raquette ou patinage, on joue à des jeux de société, on peut également prier ensemble si on en éprouve le besoin». Mais Christina ne cache pas que ces camps sont aussi une occasion de faire connaissance avec de jeunes hommes célibataires partageant la même foi qu’elle. Aujourd’hui, la jeune femme conserve des amitiés avec plusieurs personnes rencontrées dans ces camps de ski. Celles-ci se côtoient notamment dans un groupe qui organise des activités pour jeunes adultes chrétiens. (sr)

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