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Humeur d’un jour: Parfum de vie

«Excusez-moi, puis-je me permettre de vous demander quel est la marque de votre parfum?, j’aimerais l’offrir à ma femme».

Mon voisin de banquette, un homme d’une certaine classe, n’a rien dit de tout le trajet en train jusqu’au moment où je m’apprête à descendre. Flattée, je lui réponds, tout en me félicitant secrètement de m’être parfumée ce matin. Mon timide compagnon de voyage gardera probablement un agréable souvenir de son voyage.

Je suis de plus en plus sensible aux odeurs qui m’entourent. Le métro me devient pénible, avec ses haleines mêlées aux odeurs de transpiration.

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–CREDIT–

Nous autres femmes, aimons en général utiliser des parfums, sentir bon et pour certaines, peu importe le prix! Mais quelles senteurs dégagent notre vie, notre compagnie? Si parfois notre odeur est agréable, reconnaissons qu’elle peut être parfois vraiment repoussante, n’est-ce pas?

Quel parfum ma personnalité ma vie laisse-t-elle autour de moi? Parmi les parfums à recommander, j’ai pensé tout d’abord au «propre». C’est le parfum du pardon. Rien de pire qu’une personne qui ne se lave pas mais qui s’asperge de toutes sortes de parfums, comme savent le faire les adolescents. Ensuite, j’aimerais que ceux qui m’approchent sentent combien Dieu m’aime. J’aimerais tellement qu’ils inhalent l’amour de mon sauveur, ce qu’il a fait pour moi, combien il me trouve belle et précieuse!

Nous restons marquées par l’odeur des lieux que nous traversons: frites, oignons, salle enfumée, etc. On véhicule l’idée même de ce qu’on a vécu. Or je porte sur moi l’empreinte de ma relation quotidienne avec le Christ. Son odeur, c’est celle du Saint-Esprit en moi. Ce n’est pas un parfum que je m’applique de l’extérieur. Il vient directement de l’intérieur. J’espère qu’on me demandera encore le nom de ce «parfum» que je porte.

Jema Taboyan

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3-10 – Septembre-Novembre

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