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Jeune maman, déstressez!

S´adapter en général est salutaire, par contre, il est nécessaire de ne pas s’adapter à tout sous peine de s’épuiser. Un temps de découverte de son nouvel environnement juste après la venue d’un enfant est normal.

Ce qui est plus problématique c’est lorsque l’envie de porter toutes les casquettes, si jolies soient-elles, de maman, d’épouse et de femme du monde conduit à une fatigue physique et psychique extrême.

Le bébé, oui, mais…
Il est plus solide qu’on pourrait le croire et les six, huit premières semaines passées, il supporte certainement plus que vous la séparation d’une ou deux heures.

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–CREDIT–

Cela étant dit, il est temps de lui expliquer avec vos mots que vous le confiez un moment à son papa, sa tata ou l’amie en qui vous avez toute confiance et que pendant ce temps, vous allez vous occuper de vous.

Vous faire confiance, oui, mais…
Vous faire confiance est la clé de sa construction interne. Votre instinct n’est pas chose palpable ou audible, ce sont plutôt des convictions. Prenez le temps d’écouter les conseils que tout le monde ne manquera pas de vous donner mais n’hésitez jamais à retenir uniquement ceux qui correspondent à votre vision de l’éducation, celle que vous souhaitez transmettre à votre rejeton. Etre convaincue du bien-fondé de vos décisions et de vos actes est la base de la confiance en vous. Aux yeux de votre bébé, vous êtes la meilleure maman pour lui.

S’adapter oui, mais…
A quoi et à qui en priorité? La question reste ouverte, mais il est bon de se la poser. Si, par exemple, tel ou tel livre «des-parents-plus-que-parfaits» disait indispensable de baigner votre enfant tous les soirs, mais que pour vous, cela implique une grosse logistique et des craintes pour laver un bébé qui est propre, dans ce cas, un bain quand vous le jugerez nécessaire ou quand vous en aurez l’envie sera suffisant. Par contre, si papa a besoin de ce moment avec votre petit, la donne est tout autre. Tout est question, finalement… d’adaptation!

Sophie Knuchel Barbudo

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3-10 – Septembre-Novembre


Le témoignage de Maryline

Lorsque ma première fille est née, j’ai dû apprendre à équilibrer le côté «tout pour le bien de bébé» et le côté «j’existe et j’ai aussi des besoins». Comme tout le monde, j’ai bu des tasses. Et j’ai même eu l’impression de me noyer quelquefois. Alors j’ai appris à identifier les problèmes dans chaque situation, afin d’y trouver des solutions. Chaque fois que je me retrouve épuisée ou découragée, c’est parce que j’ai laissé des difficultés s’installer.

J’ai trouvé des pistes dans certains livres et dans le partage avec d’autres mamans. J’apprends à être plus indulgente avec moi-même et à me faire confiance.

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