Vous n’auriez pas écrit la pièce Laverie Paradis si la spiritualité n’était pas entrée dans votre vie. Quel a été l’élément déclencheur?
Avant, j’étais assez révoltée contre la religion. Elle ne m’intéressait pas. Pire, elle m’agaçait.
Un soir, j’ai eu une vision: un être m’est apparu. J’ai alors ressenti un sentiment extraordinaire. Le lendemain matin, la sérénité m’occupait et j’ai voulu lire, faire quelque chose avec ça, pour pouvoir me l’expliquer.
J’ai alors lu toutes sortes d’ouvrages autour de la religion: d’abord la Bible, pas en entier mais quotidiennement, et aussi le Coran. Puis, à un moment donné, j’ai dit: «Maintenant ça suffit, tu vas te faire baptiser». C’était irréversible.