Quel a été le point de départ de votre vision d’un célibat «actif» et comment le définissez-vous?
En 2014, j’ai constaté le nombre important de célibataires dans les Eglises. J’ai réalisé que le thème des relations amoureuses y était peu abordé, au point de devenir tabou. Dieu m’a mis à cœur d’en discuter avec mes amis célibataires et de prier pour que des couples se forment dans l’Eglise. C’est durant ce processus que Dieu a commencé à m’enseigner sur toutes les questions que peuvent avoir les célibataires. Je me suis mise à écrire mes pensées en tant que célibataire chrétienne à la recherche de l’amour, notamment sur un blog, «liberespouraimer», puis dans mon livre.
La notion de célibat actif est un contrepied à la vision passive que j’ai pu en avoir lorsque je suis devenue chrétienne, à l’âge de 23 ans. Je croyais alors que Dieu avait comme une âme sœur pour moi et j’étais dans l’attente: «Seigneur, quand vas-tu m’envoyer quelqu’un?». Cette vision du célibat avait développé en moi de l’amertume contre Dieu.