Ce que la croix change dans ma vie
Pamela, 20 ans, étudiante en médecine: «La Croix évoque pour moi le sacrifice réalisé par Jésus-Christ pour nous et il est important de s’en souvenir. Je suis très reconnaissante d’avoir pris conscience de cette réalité qui, je le crois, est centrale dans la relation avec Dieu. Aller à la Croix, c’est accepter ce que Christ a fait. Quand nous nous approchons de la Croix, nous y allons avec un sentiment de repentance, nous déposons nos péchés pour recommencer une nouvelle vie. C’est un engagement à le suivre, à lui abandonner nos faiblesses pour qu’il nous aide. La Croix peut aussi nous aider à surmonter nos souffrances: personnellement, je me tourne vers la Croix quand je traverse moi-même une épreuve.» (VA)
Claire-Lise, retraitée:
«La Croix du Christ est le centre stratégique de ma vie, le cœur de ma relation avec mon Seigneur. C’est un passage au quotidien que j’emprunte pour plusieurs raisons et divers besoins. Tout y a été accompli pour mon salut: le pardon, la guérison et la réconciliation. Auprès de Jésus-Christ, je trouve une oreille attentive et compréhensive, patiente et sans tabou. J’ai besoin de ce lieu privilégié où, telle que je suis, je peux venir déposer tout ce qui me pèse et me trouble: ma culpabilité, mes échecs, mes révoltes, mes sentiments d’injustice, mes peines et mes questionnements.
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Le Christ mort mais sorti vivant du tombeau trois jours plus tard me dit la gravité du péché: il a fallu une telle mort pour que la justice de Dieu soit accomplie là et que, de ce fait, je sois acceptée telle que je suis et inconditionnellement comme fille du Père. A partir de l’œuvre accomplie à la Croix, je peux entrer dans la réconciliation avec Dieu, avec moi-même et avec mon prochain. Je peux accueillir ma vie. Venue recharger mes batteries à la source de cet amour inconditionnel manifesté à la Croix, je repars restaurée et joyeuse dans le combat de la vie quotidienne.» (SR)
Violette, 38 ans, aide médico- psychologique:
«La Croix me rappelle d’abord cette image de Jésus, seul au jardin de Gethsémané, là où débute son calvaire. Son amour pour moi, je ne peux pas le mesurer: je l’accepte par la foi. J’imagine seulement ce qu’il a dû endurer. Cela me questionne. Qui suis-je pour avoir été trouvée digne aux yeux de Dieu? La Croix me rappelle toujours d’où je viens et d’où j’ai été tirée. Jésus a tellement souffert pour moi. C’est un amour si manifeste!
Lorsque je m’écarte de son chemin, le fait de penser à la Croix me remet à l’ordre et je me dis: «Au vu de ce qu’il a fait pour toi, tu peux viser plus haut!». C’est le témoignage flagrant de notre petitesse par rapport à ce qu’il a accompli. «Oh Dieu, quel amour pour moi et quelle patience»: les paroles de ce chant traduisent ce que je ressens. Je viens aussi parfois à la Croix quand je suis découragée. Jésus était seul au jardin: j’y pense quand je me sens seule et je me rappelle alors qu’il est avec moi. La Croix, lieu de souffrances, est également l’endroit où je dépose mes souffrances, à genoux. J’y trouve du repos.» (VA)