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La chirurgie esthétique m’a permis de me sentir mieux

Récit d’une expérience de chirurgie esthétique. Pour Corinne Vigan, cela fut un long cheminement en cinq étapes : La (mauvaise) surprise, honte, douleur, espoir, et délivrance.

La(mauvaise)surprise

« J’ai beau fouiller ma mémoire, je ne me souviens pas avoir eu un jour une petite poitrine. J’ai réel- lement le sentiment de m’être levée, un beau jour, et d’avoir constaté “l’entrée par effraction“ dans mon corps de deux masses imposantes. Pesantes, elles semblaient me narguer et me prévenir qu’elles occuperaient cet espace à jamais. » Corinne Vigan avait alors douze ou treize ans. Elle se souvient d’avoir prié souvent : « Seigneur, qu’à mon réveil, ces deux formes proéminentes, inesthétiques aient disparu, et aient été remplacées par deux jolis petits seins discrets ! »

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La honte

La réalité était cependant toute autre : « Je ne rêvais que d’une chose, me fondre dans la masse des autres adolescentes et conserver mon statut d’enfant encore un peu plus longtemps. Malheureusement ce rêve était impossible à atteindre ». Avec le recul elle voit bien qu’il y avait une réelle dichotomie entre ce qu’elle était dans sa tête et l’image que lui renvoyait le regard des autres. « J’étais adolescente et le regard des garçons et des hommes était vrai- ment pesant. J’étais terrorisée, j’avais honte. Mes prières du soir s’intensifiaient. »

La douleur

A ce mal-être psychologique s’ajoutait l’inconfort physique réel, par exemple, dès qu’elle se mettait à courir pour attraper le bus ou en faisant du sport, en particulier de la danse contempo- raine, son loisir préféré.

L’espoir
« Les magazines féminins me disaient qu’un régime pouvait être la clé de mon problème. Je me suis donc très rapidement lancée dans cette voie. A chaque fois, je perdais quelques kilos, mais ma poitrine refusait de suivre le mouvement. Et je reprenais bien vite les kilos perdus. »
Le mal-être de Corinne Vigan ne l’empêche pas de trouver l’homme de sa vie et de se marier. « Je m’étais renseignée sur la chirurgie de réduction mammaire. Toutefois, comme elle induisait l’impossibilité d’allaiter, je l’avais écartée. En effet, je souhaitais mettre mes deux enfants au sein. » Une bonne décision, car elle pourra ainsi les allaiter longuement et même offrir le surplus de sa production à des enfants prématurés en hôpital. C’est peut- être la seule période de sa vie où elle regardait ces deux globes « gonflés comme des ballons de baudruche » avec indulgence. « Ils avaient, pour une fois, une utilité autre que celle de me pourrir la vie. »

La délivrance

« Le regard des hommes me terrororisait. J ’avais honte. »

C’est une gynécologue très attentive qui, lors d’une consultation, a proposé à Corinne d’aller consulter un chirurgien esthétique spécialisé dans les réductions mammaires. Six mois après l’arrêt de l’allaitement, la jeune mère de famille a pu se faire opérer. Le chirurgien avait proposé de coupler cette opération à une liposuccion de ses fesses et de son ventre. « J’étais tellement heureuse lorsque je me regardais dans le miroir ! Une fois sortie de la clinique, ceux qui me connaissaient étaient unanimes : une assurance inédite se dégageait de moi. Je faisais enfin la taille de soutien-gorge de mes rêves : 95C ! »

Le cheminement de Corinne est personnel : « Je fréquente de nombreuses femmes à la poitrine opulente qui l’assument et l’apprécient. Mon choix m’a donné des ailes. Il m’a offert une confiance en moi qui se ressent dans tous les domaines et qui me permet d’affronter les défis et les difficultés de la vie la tête haute et le torse bien droit. »

Pas facile de savoir si en tant que chrétienne on peut opter pour la chirurgie esthétique. La Bible ne donne pas de réponse claire, selon Corinne Vigan. Les circonstances sont différentes pour chaque femme. « Mais nous pouvons nous accorder sur une chose : Dieu nous a créées à son image et il nous trouve merveilleuses, avant et après la chirurgie ! », affirme-t-elle.

En France, la réduction mammaire est l’un des rares actes de chirurgie esthétique remboursé par la sécurité sociale, car il est moins coûteux que les complications liées à une poitrine imposante : mal de dos chronique, difficultés respiratoires, etc. En Suisse, c’est le même cas de figure. En cas d’atteintes physiques et psychiques justifiant une opération, les coûts pourront être couverts par l’assurance si votre médecin prescrit l’intervention

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