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Joëlle Ruben – La vie à tout prix

Joëlle a grandi dans un foyer juif. Un drame personnel l’a poussée à chercher qui Dieu est réellement. Témoignage.

Née en automne 1957, à Paris, Joëlle est la cadette d’une famille de quatre enfants. Ses parents sont tous deux Juifs d’Afrique du Nord. Ils sont arrivés à Paris en 1954

avant que les événements en Algérie prennent une tournure dramatique. Ils venaient de se marier et sa mère ne se voyait pas rester à Alger où elle est née. Ils ont alors pris le bateau pour la France.

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Une enfance dans un lit d’hôpital

Deux choses que les parents de Joëlle lui disaient souvent sont restées gravées dans sa mémoire : « Nous sommes Juifs et nous attendons le Messie » et « si tu es vivante, c’est grâce à Dieu ». En effet, alors qu’elle n’avait que 15 mois, un virus a attaqué son cœur. A son arrivée à l’hôpital, elle a été placée sous respi- ration artificielle et est restée dans le coma pendant vingt jours. «Ma mère, très affectée par cette épreuve, n’arrivait même plus à s’occuper de mon grand frère. La seule chose qu’elle pouvait faire était prier son Dieu, le Dieu d’Israël », raconte Joëlle.

La petite fille souffrait de myocardite aiguë, mala- die rare à cette époque. Sur les trois enfants hospi- talisés pour cette maladie, elle est la seule à avoir survécu… après plusieurs années à l’hôpital. A l’âge de neuf ans, elle a enfin pu réintégrer la maison familiale et reprendre le cours d’une vie «normale».

« Celle-ci était partagée entre la musique, la famille et les fêtes que nous pratiquions selon les saisons », se souvient-elle.

« Juifs par tradition, nous n’allions pas régulièrement à la synagogue. Toutefois mes parents tenaient à célébrer Roch Hachana, Yom Kippour, Hanukkah et Pessah. Des fêtes qui ont ponctué ma vie année après année avec le même enthousiasme. »

Une rencontre bouleversante

A l’âge de 24 ans, Joëlle a quitté la maison pour s’ins- taller seule. « La rencontre d’un jeune homme a boule- versé ma vie et lorsque notre histoire s’est arrêtée, la souffrance qui en a découlé m’a poussée à crier au secours ». Dans sa peine, la jeune femme a entendu une voix lui murmurer : « Ne t’inquiète pas ». « De façon inexplicable, un immense poids a quitté mes épaules. C’était le calme après la tempête. Le Saint- Esprit, l’Esprit de Dieu était là. Cette nuit-là, j’ai bien dormi pour la première fois depuis très longtemps. »

«Maintenant je sais où je veux aller»

A partir de ce jour, Joëlle s’est mise à lire la Bible tous les soirs. « Je voulais savoir ce qu’elle disait. En commençant par le livre de la Genèse, j’ai découvert la vie de mes ancêtres. » Son ex, avec lequel elle était restée en contact, lui a un jour envoyé une lettre dans laquelle il l’encourageait à trouver une Eglise évan- gélique. « Après de nombreuses hésitations et trem- blant de peur, je me suis rendue à l’Eglise. Ce que j’y ai appris m’a prouvé que j’étais sur le bon chemin. J’assistais à toutes les réunions, je lisais chaque jour ma Bible et je priais longuement. »

Dans le même temps, Joëlle est allée consulter un rabbin pour qu’il lui explique certains passages, mais « l’entretien a été un échec. Il a été incapable de me donner des explications claires », se souvient-elle.

Reniée mais non découragée

« Un jour, je suis allée manger chez mes parents et j’ai souhaité bénir le repas ». Son père lui a immédiatement lancé au visage : « Je te renie ! ». Le dialogue a été impossible et Joëlle est rentrée chez elle attristée mais déterminée à continuer son chemin.

C’est alors qu’elle a décidé de quitter son travail pour se lancer dans une formation biblique : « Ces deux années ont été transformatrices. J’avais enfin découvert le sens de ma vie. Je savais désormais que l’es- sentiel se trouvait dans la rencontre personnelle avec Dieu qui nous aime au point de mourir comme un malfaiteur, lui qu’on appelait le

“Roi des Juifs”. »

Un message pour tous

Joëlle s’est ensuite engagée dans une association dont le but était de partager la foi en Jésus, le Messie, avec des personnes de confession juive. « J’ai fait des rencontres étonnantes », témoigne-t-elle.
Joëlle est désormais convaincue d’une chose: « Que ces Juifs viennent d’Egypte, d’Iran, d’Algérie, de Tunisie, de Pologne, de Russie ou de France, ils ont le droit de savoir que Jésus est le Messie qu’ils attendent ! Et qu’en lisant toute la Bible, ils peuvent découvrir petit à petit le dessein de Dieu. »

« L’Ancien Testament nous annonce la venue du Messie
et le Nouveau Testament
nous met face-à-face avec
lui. Il est là, parmi son peuple, enseignant et révélant l’amour de Dieu, sa compassion, son pardon pour chacun d’entre nous, sans exception. »

Joëlle Ruben, fondatrice de l’association Visiteurs sans frontières.

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