Avec le recul d’une année, comment l’expérience The Voice vous a-t-elle fait progresser?
The Voice a été une formidable expérience, avant tout artistique. Bien qu’habituée à faire de la scène, l’ambiance «grosse production» était assez nouvelle pour moi, et très passionnante!
Par ailleurs, la réflexion sur l’image de soi a été très instructive. On sait combien de temps une femme passe à soigner son look. Mais au-delà de l’image visuelle, c’est l’image intérieure qui est fortement remise en question dans un tel contexte: l’élimination étant la règle du jeu, on peut vite sombrer dans l’auto-dévalorisation, faute d’avoir réussi à passer à l’étape supérieure… Et l’ego en prend un sacré coup.
Traverser ces moments à The Voice m’a ainsi rappelé que ma valeur en tant qu’artiste et en tant que personne ne dépendait pas de critères d’évaluation de ce type de programme. Garder confiance en ma propre personne, celle créée «à l’image de Dieu», a été déterminant pour tirer le meilleur de cette expérience et ne pas laisser la déception de l’élimination anéantir mon estime de moi, ni du potentiel donné par Dieu.