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Nulle n’est parfaite

Je ne sais pas vous, mais j’ai un petit côté maniaque du genre Bree Van De Kamp - l’implacable fée du logis de la série Desperate Housewives. L’ordre m’aide à me sentir structurée.
Sophie Gertsch

Auprès de mes enfants et de mon mari, j’essaie d’être reçue avec mention, voir de décrocher le prix d’excellence. J’organise, je gère, je planifie, j’essaie d’être attentive aux besoins de chacun. Eux d’abord, moi ensuite. Mais il y a des jours où l’autre moi fait surface : celle qui se fiche des minons par terre ou des traces de petits doigts sur le miroir.

Il y a celle qui est à cran et qui agresse les siens sans raison, peut-être parce qu’elle n’a pas eu son café et il y a aussi celle qui peste qu’elle ne peut plus rien faire, ni se laver les cheveux ni aller au petit coin, sans devoir parer à l’inquiétude de petits chérubins dès que maman n’est plus dans leur champ de vision. Il y a celle qui s’emporte pour un verre renversé, qui n’écoute pas vraiment ce qu’on lui raconte parce que ça ne la passionne pas et puis il y a celle qui demande pardon parfois en versant quelques larmes, à ses enfants, à son mari, parce qu’elle n’a pas été celle qu’elle aurait voulu être : une femme, une épouse, une mère parfaite.
–CREDIT–
Et puis devant tant de failles, je me souviens de cette phrase d’une amie : les enfants ont certes besoin de modèles, mais il faut que ceux-ci restent accessibles. Alors je me dis que je peux bien alterner ces deux «moi», complémentaires et humains : gérer, planifier mais aussi me laisser aller et piquer mes petites crises de temps en temps. L’essentiel, c’est de progresser, non ?

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Sophie Gertsch

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 3-09 – Septembre-Novembre


La «femme vertueuse» version 2009

Le chapitre 31 du livre biblique des Proverbes est un texte biblique de référence sur la femme. On aime un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout ce portrait idéal. Le cadre culturel n’est plus le même. Si ce texte avait été écrit aujourd’hui, à quoi ressemblerait-il ?Qui trouvera une femme bien ? Elle n’a pas de prix. Sa beauté ne dépend pas de son apparence physique, mais rayonne de son cœur, d’un esprit doux et paisible.

Son compagnon sait qu’il peut se confier en elle et qu’elle ne trahira pas ses confidences, même pas en tant que «sujets de prière». Elle s’applique à le rendre heureux, à l’encourager et à le soutenir, créant un abri sûr pour lui. Il est fier d’elle devant ses collègues et ses amis car elle ne passe pas son temps à raconter les derniers potins, mais ses paroles sont sensibles et constructives.

Elle pourvoit aux besoins de sa maisonnée. En plus de son travail à temps partiel, elle a plein d’activités qu’elle exerce avec joie, car la vie est trop courte pour la gaspiller à se plaindre et à revendiquer. Elle prend du plaisir au service des autres, car c’est ainsi que Dieu a agi.

Elle surveille le travail scolaire de ses enfants et entretient de bons contacts avec leurs enseignants et les autres parents. Elle s’applique à leur fournir de bonnes bases dans la foi et leur apprend à prier. Ils pourront ensuite tenir ferme et briller dans un monde où être croyant ne va pas sans défi.

Elle fait bon usage du budget du ménage, profitant des soldes, des promotions et autres offres spéciales. Elle est consciente de la valeur des choses et gère intelligemment les ressources. Elle arrive en plus à donner des coups de main aux gens de son entourage qui sont dans le besoin. Elle fait des provisions pour sa famille lorsque cela va bien, afin de parer aux coups durs.

Elle se renseigne sur les meilleures façons de nourrir et soigner les siens. Elle se familiarise avec les nouvelles technologies, car elle veut rester en contact avec le monde dans lequel ses enfants grandissent. Ceux-ci se font un plaisir de lui apprendre tout ce qu’ils savent !

Elle est attentive aux besoins de ses enfants, à leur écoute, même quand c’est difficile. Un jour, ils reconnaîtront ce qu’ils lui doivent. Ils lui feront des compliments devant tout le monde. Son mari également, car il saura que les bonnes relations au sein de la famille sont un résultat direct des efforts de sa femme et de ses prières.

La femme qui a la foi se sait aimée de Dieu. Elle n’a rien à prouver car elle trouve son identité en lui. Ce ne sont ni les crèmes de beauté ni les cours de savoir-vivre qui font d’elle une femme d’exception. Son teint éclatant est le reflet de sa vie spirituelle, qu’elle nourrit nuit et jour.

Geneviève Radloff

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