Selon le dictionnaire, l’amitié est un «sentiment d’affection, un attachement réciproque entre deux personnes». Et dans la Bible, l’amitié n’est ni anecdotique ni subsidiaire.

Parmi les nombreux beaux exemples: David et Jonathan; Ruth et Noémi. Tout comme les désillusions qui y sont liées, à l’image de ces nombreux «amis» invités dans la parabole du festin, qui auront tous, sous prétexte d’excuses à peine recevables, brillé par leur absence. L’amitié dans la Bible atteint probablement son paroxysme quand Jésus dira, peu avant son sacrifice, qu’il n’y a rien de plus beau que de donner sa vie pour ses amis (Jean 15,12).

Quelques critères d’une vraie amitié :

1 – Une amie aime en tout temps, et, dans le malheur, se montre une sœur (Prov. 17,17). Il est facile d’ai- mer quand tout va bien. Mais quand l’autre va mal ? C’est l’occasion de pratiquer l’écoute. N’ayons pas peur d’écouter activement et avec compassion.

2 – Celle qui couvre une offense recherche l’amour,

celle qui la rappelle divise les amies (Prov. 17,9). La langue, petit gouvernail qui dirige tout un bateau! L’amitié, aussi forte soit-elle, peut être ébréchée ou détruite par des mots. Pour préserver l’amitié, appre- nons à tenir notre langue et user plutôt de paroles d’encouragement.

3 – L’amitié est un contrat par lequel nous nous enga- geons à rendre de petits services afin qu’on nous en rende de grands, disait Montesquieu. La phrase peut faire sourire, mais il est important de savoir qu’on peut compter sur ses amies pour les petites et les grandes choses.

4 – Ne vous laissez pas séduire : «les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs» (1 Cor. 15, 33). L’amie fidèle, c’est celle qui a le courage de tourner le dos aux mauvaises influences pour diriger son cœur vers celles qui vont la nourrir.