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Je puis être sûre d’être sauvée

En ce temps de préparation à Pâques, une réflexion sur ce qui fut acquis à la Croix par Jésus-Christ

«l’esprit du Seigneur est sur moi. Il m’a qualifié pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue». Voici, dans l’Évangile de Luc, la proclamation extraordinaire que le Christ a reprise à son compte lorsqu’il a commencé son ministère terrestre. C’étaient des paroles du prophète Ésaïe.
Le texte de Luc parle essentiellement de délivrances physiques, les versets du prophète Ésaïe nous permettent d’y voir aussi la délivrance spirituelle
(le pardon des péchés) et d’y lire par conséquent une annonce du salut. Jésus est celui qui proclame que le salut est arrivé et il est celui par qui ce salut sera réalisé totalement. L’accomplissement de son ministère terrestre correspond à l’accomplissement du projet de Dieu pour tous les hommes.
–CREDIT–
Qu’est-ce que le salut?
Le salut, c’est à la fois la réconciliation avec Dieu,
le pardon des péchés et la vie éternelle.
Le salut en Jésus-Christ est offert à tous,
gratuitement. Il existe et demeure indépendamment
de nous, mais pour qu’il devienne effectif et
«salutaire», il requiert notre adhésion. De même
qu’il faut saisir un cadeau et le déballer, le salut
est à recevoir et à prendre pour qu’il devienne une
réalité pour soi-même. C’est là l’oeuvre de la foi
qui demande notre participation active.
Mais nous n’avons pas à gagner notre salut : il est
accompli. De même, nous n’avons pas, pour garder notre salut, à accomplir
mille prescriptions: la mort de Jésus sur la Croix est totalement suffisante, elle a tout accompli. Nous avons pourtant de la peine à le
croire et nous passons beaucoup de temps à vouloir mériter notre salut! D’où la question qui nous
hante de savoir s’il est possible de le perdre.
Du côté de Dieu, c’est impossible! Par contre,
nous pouvons choisir délibérément de nous retirer
du salut. Être sauvé, cela ne signifie pas que nous
sommes affiliés à la Winterthur ou à la MAAF.
Le salut ne peut se perdre dans le sens où l’on
pourrait perdre son travail. Il nous est acquis de la
part de Dieu et dans ce sens nous pouvons en être
assurés. Mais nous pouvons choisir de ne pas y
entrer ou de nous en retirer.

Avons-nous choisi dieu ou nous a-t-il choisis?
Lorsqu’on parle du salut, se pose aussi la question
de la prédestination. Les théologiens se sont longuement
penchés sur cette question et ne sont pas
tous d’accord sur l’interprétation de certains textes
parlant de ce thème. Pour ma part, j’aime bien
la position du théologien allemand Karl Barth, qui
disait que tous les hommes sont prédestinés au salut,
mais que tous ne seront pas sauvés, car tous
ne répondent pas à l’appel de Dieu et ne saisissent
pas l’occasion d’entrer dans le salut. Il en va de
notre responsabilité.
Alors en ce temps de préparation Pâques, nous
pouvons nous réjouir avec enthousiasme d’être
sauvés, d’être sauvés aujourd’hui et jusque dans
l’éternité, car Jésus est le même hier, aujourd’hui
et éternellement!

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