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Comment nous avons surmonté nos divergences dans l’éducation

Accorder ses violons, mais pas devant les enfants Dans le couple d’Hélène, des divergences quant à l’éducation des enfants ont commencé à se faire sentir lorsque l’aîné s’est mis à marcher. «Après un an, l’enfant se met à franchir plus facilement les limites qu’on lui fixe, et on a remarqué que dans notre couple, l’un réagissait beaucoup plus vite à cela que l’autre», se souvient-elle. Hélène reconnaît qu’elle n’apprécie pas que ses enfants se fassent gronder, qu’elle trouve parfois que son mari exagère et qu’elle aurait tendance à prendre la défense de ses enfants. «Par exemple, à table, nos jeunes enfants jouaient beaucoup avec la nourriture. Moi, j’avais tendance à sourire alors que mon mari intervenait assez rapidement pour sanctionner», explique Hélène. Avec quelques années d’expérience et maintenant trois enfants, le couple a appris à gérer les seuils de tolérance de chacun : «On a toujours réussi à éviter les conflits verbaux devant les enfants, à reparler des situations le soir, lorsque la tension est retombée. Ça se passe bien parce qu’on est conscient de nos différences. Parfois, un regard de mon mari suffit à me faire comprendre qu’il a besoin que je le laisse faire.» (rr)

Accorder ses violons, mais pas devant les enfants
Dans le couple d’Hélène, des divergences quant à l’éducation des enfants ont commencé à se faire sentir lorsque l’aîné s’est mis à marcher. «Après un an, l’enfant se met à franchir plus facilement les limites qu’on lui fixe, et on a remarqué que dans notre couple, l’un réagissait beaucoup plus vite à cela que l’autre», se souvient-elle. Hélène reconnaît qu’elle n’apprécie pas que ses enfants se fassent gronder, qu’elle trouve parfois que son mari exagère et qu’elle aurait tendance à prendre la défense de ses enfants. «Par exemple, à table, nos jeunes enfants jouaient beaucoup avec la nourriture. Moi, j’avais tendance à sourire alors que mon mari intervenait assez rapidement pour sanctionner», explique Hélène. Avec quelques années d’expérience et maintenant trois enfants, le couple a appris à gérer les seuils de tolérance de chacun : «On a toujours réussi à éviter les conflits verbaux devant les enfants, à reparler des situations le soir, lorsque la tension est retombée. Ça se passe bien parce qu’on est conscient de nos différences. Parfois, un regard de mon mari suffit à me faire comprendre qu’il a besoin que je le laisse faire.» (rr)

Trouver le juste milieu
«En matière d’éducation, je suis en règle générale pour la négociation». Philomène est mère de deux filles en bas âge. Elle se rappelle l’époque où ce principe lui jouait des tours, lorsque son aînée avait deux ans : «Je proposais à ma fille de deux ans trois couleurs possibles d’assiette. Il n’était pas rare qu’elle en veuille une quatrième. Afin de m’épargner, je lui donnais l’objet de ses désirs». Le problème : dans la même situation, son mari Pablo proposait deux couleurs et si aucune ne convenait dans les dix secondes, il choisissait lui-même. Et la petite de pleurer. Après passablement de discussions, le couple a trouvé un compromis. Philomène le détaille : «Je m’en tiens à trois couleurs vaille que vaille et Pablo fait l’effort de proposer plus de deux possibilités. Nous tentons au quotidien et dans divers cas de ne pas perdre l’objectif de vue plutôt que de nous fixer sur les manières de l’atteindre» (skn)

L’exemple est plus fort que les mots
Jean-Marie et Alexandra vivent dans deux univers opposés. Il est passionné de multimédia, elle, de littérature. Il ne regarde pas à la dépense, elle essaie d’être une fourmi, surtout depuis qu’elle est maman. Elle est croyante, il amalgame la foi avec la religion, qu’il abhorre. Et, bien entendu, chacun défend ses valeurs auprès du petit Giovanni, cinq ans, qui ne sait plus quelle façon de vivre adopter. S’il est d’accord avec maman, il trahit papa, et inversement. Jean-Marie et Alexandra se sont ainsi déchirés pendant des années et leur enfant en a subi les conséquences.
Le couple a réalisé qu’il est vain d’essayer de défendre ses points de vue face à une personne avec qui la discussion n’est pas possible. Cela ne créera que blessures et rancœurs. Il leur reste donc deux solutions pour pacifier le quotidien et sauvegarder l’équilibre de l’enfant et du couple : entreprendre une thérapie familiale ou prendre le chemin de paix qui consiste à renoncer à revendiquer verbalement ses convictions. Ils ont pris conscience que le caractère de leur enfant ne va pas se forger avec leurs théories, mais leurs actes, dont il prendra exemple. (mm)

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