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L ‘ hospitalité: à la portée de chacune

La vie en communauté a été une marque de fabrique des débuts du christianisme. Comment s’en inspirer en 2009? Quelques obstacles et comment les surmonter
Geneviève Radloff

«Ils vivaient unis entre eux et partageaient tout ce qu’ils possédaient». Ces paroles suscitent-elles en vous de la nostalgie ou une certaine répulsion, au nom, par exemple, de l’absence de vie privée? La vie d’Eglise actuelle a considéralement évolué. Connaître les autres membres et plus loin, son voisinage, demandent un effort. Et vous, quelles sont vos objections?

1. «Je n’en vois pas l’intérêt». C’est le problème de base. Vous pensez que ce n’est pas important d’inviter d’autres personnes chez vous, mais cela pourrait l’être pour elles, ou même pour vos enfants. C’est étonnant tout ce qu’on peut apprendre quand on reçoit chez soi!

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2. «Je n’ai pas le temps». Excuse, en somme, valable surtout quand on travaille à plein temps. Jetez-vous à l’eau, lancez une invitation. Une fois que vous avez invité, vous devez assurer la suite. Puis, planifiez le côté pratique, un pas à la fois.

3. «Je n’ai pas de grand logement». Vous n’avez pas besoin d’inviter toute le quartier en même temps! Imaginez une autre façon d’accueillir les invités, pensez à une autre pièce. Manger et boire sont agréables dans presque n’importe quel cadre. Pas besoin de luxe pour se comprendre et partager.
–CREDIT–
4. «Mes enfants se comportent mal quand il y a de la visite». C’est classique. Commencez par inviter les familles de leurs copains. Peut-être se sentiront-ils plus concernés s’ils peuvent aider aux préparatifs pour la visite d’une personne âgée ou handicapée.

5. «Mon budget est très serré. Il y a à peine assez pour nous». Offrez quelque chose qui convient à votre budget: un thé, un petit apéritif, pourquoi pas un petit déjeuner? La créativité est toujours permise et aide parfois à démarrer la conversation!

6. «Mon boulot m’épuise. A la maison, je me repose». Passer du temps avec ceux qui ont les mêmes intérêts peut être reposant et stimulant à la fois. Et apprendre ce que d’autres ont vécu peut parfois donner du courage pour la semaine suivante.

7. «Je ne sais pas faire la conversation». Alors laissez faire vos invités. S’ils sont d’une autre culture, ils auront sûrement du plaisir à vous la raconter, tout comme s’ils sont d’une autre génération. On peut toujours se raconter ses différences et puis, les enfants de Dieu peuvent puiser dans leurs expériences avec lui.

8. «Je dois m’occuper d’abord de ma famille élargie». Y aurait-il moyen d’inclure une autre personne de votre connaissance de temps en temps ?

9. «Je ne suis nulle aux fourneaux». Soyez créative et trouvez un autre prétexte qu’un repas pour inviter: une promenade, une soirée jeux, musique ou photos des vacances. Le but, c’est de passer du temps ensemble.

10. «Accueillir n’est pas mon fort». Trouvez le style qui vous convient. Quand nous étions jeunes mariés, un couple nous invitait régulièrement chez eux après une réunion d’Eglise en semaine. Le rituel était simple: un thé et quelques biscuits, mais il nous permettait de les connaître et d’apprendre énormément de choses de ce couple déjà bien ancré dans la foi. D’autres amis ont du plaisir à offrir un repas gastronomique et passer la soirée en présence de leurs invités. A chacun de trouver son créneau.

Geneviève Radloff

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 4-09 – Décembre – Février

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