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En mission humanitaire avec Aurélie Grisel, épisode 2

© Alliance Presse
Deuxième volet des carnets de route d'Aurélie, une expatriée de l'ONG Medair. Après trois mois à Madagascar, la jeune femme de 30 ans s’acclimate à merveille et ne chôme pas!
Rébecca Reymond

Comment vas-tu?
Dieu est à l’œuvre dans ma vie, car je me sens vraiment bien à Madagascar et mon intégration parmi mes collègues malgaches est bonne. J’ai un bon cercle d’amis et je peux bien partager avec une amie sur ma foi, mes émotions, mon travail et sur des « trucs de filles ». C’est un cadeau! Je suis aussi reconnaissante à Dieu, car ma santé est bonne: j’ai eu un petit rhume et quelques nausées de temps à autre, mais rien d’important. Le climat est très chaud et sec. C’est parfois fatigant, mais cela a aussi des bons côtés: on peut faire du beach-volley et des barbecues!

Comment as-tu occupé ton temps ces trois derniers mois?
Depuis décembre, nous avons énormément de travail, car nous avons terminé le dernier projet en cours et devons maintenant passer à la rédaction des documents administratifs, tout en préparant la suite… Il s’agit de pérenniser le travail de Medair, l’objectif étant que même après le départ de l’ONG, les gens gardent à l’esprit les messages de sensibilisation à l’hygiène que nous leur avons communiqués, ainsi que les moyens de se préparer à la saison cyclonique.
Cette préparation au nouveau projet demande beaucoup d’énergie, car je fais une étude de marketing social pour réfléchir au problème à affronter: qui est le public cible? Quels sont les canaux de communication pertinents à utiliser? Quel message allons-nous faire passer? Quel budget faut-il prévoir?
J’ai aussi dû écrire plusieurs articles avec photos pour raconter le travail de Medair à Madagascar. Pas facile, étant donné que je ne suis là que depuis quelques mois et que je n’ai pas vécu les événements forts, tels que les interventions lors de l’urgence cyclonique de février 2011: je dois donc récolter des informations à gauche à droite.

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Quels sont tes principaux défis?
J’ai à cœur que des gens prient pour la réflexion et la planification de ce nouveau projet, ainsi que pour la préparation à une éventuelle urgence cyclonique. Ce sont mes principaux défis actuels. Cela nécessite beaucoup de travail et d’anticipation. Or je n’ai jamais vécu ce genre de situation! Mais la dynamique de groupe est bonne et nous nous y préparons tous ensemble.

Propos recueillis par Rebecca Reymond

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