Edito mars – mai 1-2013
Que dire de Nadia Ghaly, Kiny Mottier ou Aurélie Grisel qui, courageuses, luttent pour améliorer la condition de nos semblables moins favorisés?
Nous les admirons à juste titre, mais en oubliant souvent que le courage, tel un diamant, comporte de multiples facettes et qu´il faut parfois plus de courage pour lâcher prise que pour lutter.
En effet, il faut du courage pour accepter les épreuves comme étant une pluie bienfaisante plutôt qu´un orage malveillant; pour se croire aimées et adoptées de Dieu alors que toutes nos émotions semblent nous indiquer le contraire; pour s´estimer riche alors que notre société nous pousse au matérialisme; pour véritablement écouter la souffrance de nos amies plutôt que de débiter des réponses simplistes…
Peut-être serons-nous un jour appelée à être publiquement reconnue comme étant courageuse. Mais commençons par le devenir au quotidien, dans nos circonstances à nous. Ainsi, nous deviendrons des femmes «captives de l´espérance”!
Par Rachel Gamper

Article tiré du numéro SpirituElles 1/13 Mars-Mai 2013
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