Le taux d’avortement reste élevé (220 000 en France en 2014 et 10 400 en Suisse en 2013) alors qu’il existe divers moyens de contraception et que l’éducation sexuelle est au programme scolaire. Qu’est-ce qui cloche?
Les résultats ne sont, en effet, pas au rendez-vous. Le recours à la pilule du lendemain, apparue il y a une quinzaine d’années, laissait espérer une baisse massive des avortements, mais ce n’est pas le cas! Tout au plus son usage intensif explique-t-il une relative stabilité du nombre d’avortements.
Autre phénomène, le taux de récidive à l’avortement qui augmente en France et en Suisse. En effet, les situations d’IVG à répétition ont doublé ces dix dernières années chez les moins de 20 ans. Deux grossesses sur trois interrompues en Suisse le sont dans cette tranche d’âge. C’est là un constat d’échec.