Quel a été le moment le plus difficile de votre parcours d’entrepreneure et pourquoi?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le plus difficile n’a pas été la création de mon entreprise, mais sa pérénnisation. Dernier exemple en date: à la mi-septembre, j’ai dû faire face à la fermeture de mon prestataire logistique. Celui-ci était en liquidation judiciaire. J’avais deux semaines pour trouver un remplaçant et transférer l’intégralité de mes stocks. Soit je cédais à la panique soit je me posais calmement en évaluant la situation, les opportunités et les contraintes. Il fallait trouver une solution, afin d’éviter que tout le stock ne se perde dans la nature.
Mon avantage de chrétienne, c’est que j’ai toujours eu conscience que les épreuves faisaient partie de la route. Chaque épreuve surmontée apporte des enseignements. Personnellement, au travers de cette épreuve, j’ai appris que j’étais capable de prendre de bonnes décisions même sous pression, que j’arrivais à garder la tête froide et que ma capacité à planifier fait ma force d’entrepreneure.