Nettoyage de printemps.

Ces paroles me reviennent souvent ces temps-ci. Nous avons repris un logement que nous nous efforçons de rénover. Le locataire qui l’a occupé pendant vingt ans avait une façon singulière d’y vivre. Chaque jour nous découvrons d’autres surprises désagréables et, surtout, la crasse tient une place d’honneur.
Avant de pouvoir réparer/rénover, il nous faut récurer partout. Je frotte et j’essuie. J’essuie et je frotte. Au fil de mes efforts, je révèle de nouvelles couches de saleté. Tout d’un coup, je m’entends crier: « Je déteste la saleté! » Constat désolant car, au terme du nettoyage à fond, il faudra recommencer. Il n’y a que le nettoyage régulier qui puisse lutter contre la saleté. Je me pose la question de savoir si je déteste autant la saleté dans ma propre vie: les mauvaises pensées, les paroles dures, la lâcheté. Le verset cité ci-dessus parle en fait de la créature nouvelle que nous devenons en Christ. C’est pour cela que toutes choses sont devenues nouvelles. Mais pour que ce renouveau puisse avoir lieu, il faut un nettoyage à fond de notre personne. Dieu voit encore plus de saleté que nous! Je prends courage du fait que Dieu ne baisse pas les bras, il ne perd pas espoir. Parfois il faut gratter, parfois simplement essuyer. Le « gommage spirituel » peut faire mal, mais qu’est-ce qu’on se sent bien après! Tout propre et lisse, un « logement » agréable pour le Seigneur.
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