Celui qui ne change pas.
Enfant, je vivais beaucoup de changements: nounous, déménagements, statut matrimonial de ma mère… Un jour, celle-ci est venue me chercher à l’école; elle n’était plus rousse, mais brune! Ne la reconnaissant pas, j’ai beaucoup pleuré, réclamant ma maman. Aujourd’hui tout cela me fait sourire, mais me renvoie à une réalité. Chez moi, le changement demande un grand effort de lâcher prise et j’aime le vivre le moins souvent ou le plus tard possible.
Pour les psychologues, faire face aux changements, c’est faire face à des résistances conscientes ou inconscientes, des peurs incontrôlables ou même irrationnelles, parfois. Pour les neuroscientifiques, le changement nous permet de rester jeune car notre cerveau crée de nouveaux neurones. Ainsi, chercher à s’adapter, c’est, en définitive, continuer d’apprendre et d’évoluer.
Face à tous les bouleversements que la vie m’a infligés et m’inflige encore, je dois avouer qu’il est réconfortant pour moi d’être chrétienne car mon Dieu n’est pas lunatique. Sa Parole ne change pas. Je peux me laisser conduire par sa pensée en toute confiance. Dieu reste le même hier, aujourd’hui et éternellement (Héb. 13, 8). Il est pour moi un rocher solide sur lequel je peux espérer et m’appuyer (Ps. 18, 2) en toute sécurité. Malgré tous les aléas, il prend soin de moi.