Skip to content

Tu peux repartir à zéro… ou pas. Ce chant qui m’inspire

© Istockphoto
Lors de sa conversion, qui n’a pas rêvé de repartir à zéro et tout recommencer? Comme en informatique, à son baptême, on effectuerait un reformatage magique. Plus de douleur, et ça repartirait avec Dieu comme si de rien était. Ce serait formidable, mais est-ce possible?
Audrey Teinturier

Erica nous raconte: «Quand j’ai donné mon cœur au Seigneur, je portais de lourds bagages. Je ne souhaitais qu’une chose, les remettre au Seigneur et recommencer ma vie comme si on mettait un trait sur tous les coups durs passés. En ayant Jésus pour capitaine de ma vie, tout irait bien. C’est ce que je voulais vivre et ce à quoi j’aspirais. Je me suis mariée avec une personne qui partageait ma vision de la vie, de la foi, j’ai eu des enfants et surtout je me suis investie à fond dans mon Eglise. Bien occupée, j’ai trouvé un certain équilibre.

Malheureusement, à ce nouveau chapitre, il y a un détail que je maîtrisais moins: mon histoire. Cette dernière me rattrapait. La souffrance que j’avais finalement refoulée, pouvait ressurgir au travers de réactions disproportionnées, de propos blessants. Cela m’échappait tel un tsunami qui faisait d’énormes dégâts dans le cœur des miens. Bien sûr, je leur demandais sincèrement pardon. En fait, si ma conversion m’avait permis de tenir le coup, il fallait vraiment que je prenne soin de moi ».

Lytta Basset, professeur de théologie, philosophe et pasteure explique dans son livre Au-delà du pardon, (éd. Presses de la Renaissance), combien tout «dysfonctionnement cache une blessure». C’est pourquoi, il est important de reconnaître et de prendre le temps de s’occuper de soi, de sa blessure avec une personne capable de nous écouter et de nous entendre. Résister, fuir, être dans le déni ne font que faire reculer l’échéance de la véritable guérison. Ce n’est qu’en nommant, acceptant, accueillant notre souffrance, notre impuissante sur les événements du passé que nous pouvons prendre «soin de l’enfant» en nous, expliquent les psychologues. Lytta Basset va encore plus loin: «En prenant soin de ma blessure, je prends soin de Dieu en moi, je veille sur ce royaume de Dieu qui est au-dedans de moi» (selon Luc 17, 21). Par ailleurs, «je n’ai pas à me désolidariser de ma part blessée». Elle fait partie de moi, «je dois me chérir, prendre soin de moi».

Avoir Jésus pour berger c’est lui remettre tout le fichier tel qu’il est, avec les «bugs» qui le caractérisent. Pas de reformatage souhaitable. «Non, je n’ai pas à balayer ma vie passée. Non, je n’ai pas à repartir à zéro. Mon histoire est unique. Dieu m’accueille là où je suis et il a recueilli chacune de mes larmes (Ps. 56, 8). Avec son appui, je peux prendre le temps de m’aimer, d’accepter que la cautérisation puisse être longue et faire preuve de compassion envers moi-même afin d’en avoir pour les autres (Mc. 12, 31)». Courage! La Bible promet que Dieu a programmé pour moi «un avenir rempli d’espérance» (Jér. 29, 11) et qu’il est avec moi tous les jours (Mat. 28, 20).

________________________________________________________________________________________

Publicité

Tu peux naître de nouveau

De Claude Fraysse

1. Tu peux naître de nouveau,
Tu peux tout recommencer,
Balayer ta vie passée,
Et repartir à zéro,
Et repartir à zéro,
Avec Jésus pour berger.
Et repartir à zéro,
Et repartir à zéro,
Avec Jésus pour berger.

2. Tu peux boire de cette eau,
Source de la pureté,
Source de la vérité.
Tu peux boire de cette eau,
Tu peux boire de cette eau,
Source de l’éternité.
Tu peux boire de cette eau,
Tu peux boire de cette eau,
Source de l’éternité.

3. Tu peux être pardonné
Pour tous tes péchés passés
Car Jésus a tout payé.
Tu peux recevoir la paix,
Tu peux recevoir la paix,
Source de la liberté.
Et repartir à zéro,
Et repartir à zéro,
Avec Jésus pour berger.

Thèmes liés:

Publicité