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Qu’est-ce que le jeûne vous apporte dans votre relation avec Dieu?

Une bible est posée sur une assiette, avec des couverts à côté
© Getty Images
La période du Carême se termine officiellement demain, le 28 mars. Retour sur cette pratique avec des femmes de différents bords chrétiens qui ont choisi de jeûner.
Léa Simonin

Propos recueillis par Léa Simonin

«Je jeûne parce que je veux être plus comme Jésus et qu’il a commencé son ministère dans la prière. Je me dispense de nourriture un vendredi sur deux. C’est une manière de prier avec mon corps et pas juste avec mon âme et mon esprit. Je me rappelle pourquoi je prie et pourquoi c’est plus important que mon envie de manger sur le moment.» – Hannah, 32 ans

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«Mon jeûne peut avoir différentes formes et durées. En fonction de ce que je vis, le Seigneur peut me montrer ce qu’il serait bon pour moi. Le jeûne permet de faire l’expérience du manque, de davantage goûter et reconnaître la dépendance au Créateur et surtout de se centrer sur – et de faire de la place à – l’Essentiel: grandir dans l’intimité avec le Seigneur.» – Laureline, 40 ans

«Je me suis abstenue de séries et de films durant le Carême 2023. Je m’étais rendu compte que cela avait pris beaucoup trop de place dans mon quotidien et que, étant quasiment tout le temps plongée dans ces histoires, je n’étais plus disponible pour Dieu. Jeûner m’a redonné du temps pour des moments privilégiés avec lui et m’a rendue plus réceptive pour entendre sa voix tout au long de la journée.» – Mélody, 33 ans

«Un jour, j’ai été interpellée par le fait que la première chose que Jésus a faite avant d’aller accomplir sa mission, c’est jeûner. C’est là que j’ai pris conscience que ce n’était pas une option, mais une nécessité. Pour moi, le jeûne c’est démontrer – ou rappeler – à mon être entier que je dépends de Dieu, que je veux lui donner la première place. C’est un choix conscient de lui faire confiance: il a les réponses dont j’ai besoin, quelles qu’elles soient.  Il m’arrive de “jeûner” de réseaux sociaux ou de télévision mais généralement, j’observe plutôt un jeûne alimentaire.» – Valérie, 31 ans

«Cette année, aucun thème de jeûne particulièrement intéressant ne me venait à l’esprit. Mes pensées sur Dieu avaient commencé à s’étioler, mes prières ne trouvaient plus de mots. Dans un vide abyssal est apparu un brin d’humilité. C’est le printemps, le Seigneur va continuer de l’arroser doucement. On pense trop Dieu au lieu de le laisser être en nous dans le silence.» – Magaly, 61 ans

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