Le courage de Joschéba
Un acte décisif
Nous sommes en 841 avant Jésus-Christ quand la cruelle Athalie prend le pouvoir sur le royaume de Juda, suite à la mort de son fils sur le champ de bataille. Elle organise alors le massacre de ses rivaux: tous les hommes de la famille royale. La lignée du roi David est en péril.
Il y aura un seul survivant, le petit Joas, âgé d’un an. C’est à une femme, sa tante, qu’on devra la conservation de cette lignée: Joschéba. Elle enleva Joas «du milieu des fils du roi, quand on les fit mourir: elle le mit avec sa nourrice dans la chambre des lits (du temple). Il fut ainsi dérobé aux regards d’Athalie» (2 Rois 11,2). C’est ainsi par elle que la promesse antérieure de Dieu à David, celle d’avoir toujours un descendant, subsistera.
Elle fit preuve d’amour et de courage, en sauvant ce bébé en péril puis en risquant sa propre vie durant plusieurs années, le temps que l’enfant grandisse en cachette. Joas fut dès tout petit élevé dans le respect de Dieu. A l’époque, entre idolâtrie et syncrétisme, le temple abîmé fonctionnait a minima. Joas deviendra néanmoins roi à sept ans et, suite à l’exécution d’Athalie, le fera réparer.
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Un Dieu fidèle qui valorise les initiatives
Joschéba suivait Dieu qui lui donna la force d’agir dans des circonstances chaotiques. Nous sommes ici encouragées à nous opposer au mal, même dans la confusion. Dieu «prend les choses faibles du monde pour confondre les fortes», nous dit la Bible (1 Cor. 1, 27). Joschéba ne connaissait pas l’avenir de Joas. Mais elle a eu l’audace d’intervenir quand elle pouvait le faire, en s’appuyant sur la bonté de Dieu. Un exemple à suivre.
