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Elle aide les femmes victimes de violences

© DR - Istockphoto
Aider les femmes victimes de violences autrement que par la parole, et les victimes de stress post-traumatique autrement que par la psychologie ou les médicaments: tel est le combat de cette jeune femme déterminée de 31 ans, dont l’origine trouve un écho dans son histoire familiale.
Sandrine Chansel

Chaque année, 220 000 femmes sont victimes de violences conjugales en France, et 42% de femmes ont déclaré avoir déjà souffert de violence domestique en Suisse. Certaines sont peut-être passées par le bureau de Stéphanie, éducatrice spécialisée depuis près de 10 ans, qui déplore l’aide insuffisante qui leur est apportée: «Une jeune femme que j’accompagnais avait un stress post-traumatique important suite à des viols, et on l’a seulement invitée à parler. A un moment, on avait fait le tour et on n’avançait plus!». Stéphanie estime qu’il existe d’autres outils. Devenue coach certifiée, elle fait son mémoire sur la reconstruction identitaire appliquée aux femmes victimes de violences conjugales, inspirée par la méthode globale que pratique le Dr Mukwege (cf. ci-dessous).

Dossier: Humanitaires, elles prennent soin du monde
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