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Priscille, compagnon d’œuvre au service de l’Eglise

Priscille, épouse d’Aquila, connaît bien des situations de controverse et d’animosité en tant que jeune croyante. Dieu l’a appelée à être témoin à Corinthe, capitale du vice et de l’adoration des faux dieux. Priscille répondra à cet appel avec droiture en devenant un pilier sur lequel l’apôtre Paul s’appuiera.
Geneviève Radloff

Partenaires

Originaire de Rome, le couple quitte la ville probablement à l’époque où l’empereur Claude ordonne l’exode des Juifs. Peu de temps après s’être installé à Corinthe, ville païenne et site du temple d’Aphrodite, il accueille chez lui l’apôtre Paul. Unis par leur foi commune et un même métier, fabricant de tentes, ils tissent autre chose que de la toile pour tentes. Ce temps passé ensemble va leur permettre de créer des liens d’amitié et un esprit d’équipe au service de l’Eglise.

A une époque où les femmes n’ont pas le droit de toucher aux rouleaux de la loi, ni de participer aux discussions dans la synagogue, Priscille est une aide précieuse pour l’apôtre Paul. Elle contribue à établir l’Eglise dans une atmosphère de grande hostilité, risquant sa propre vie pour l’Evangile qu’elle aime. Ces trois individus partagent une même vision, si bien que, lorsque Paul part pour Ephèse, Priscille et Aquila n’hésitent pas à le suivre.

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Un ministère de réconciliation

Paul ne reste pas longtemps à Ephèse. Mais il a visiblement confiance en eux, et leur laisse la responsabilité de diriger ensemble le groupe de croyants qui se retrouve dans leur maison. Après le départ de Paul, un nouveau prédicateur arrive à Ephèse, Apollos. Lorsqu’il devient évident qu’il ne prêche qu’une partie de l’Evangile, Priscille joue un rôle dans son instruction, dans un esprit de paix et de réconciliation, sans confrontation. Celui-ci devient ensuite un missionnaire éloquent et responsable dans l’Eglise de Corinthe.

Un couple remarquable

Les noms de Priscille et Aquila semblent indissociables. Ils apparaissent toujours ensemble et l’on sent qu’il n’existe aucune rivalité entre eux, mais plutôt une entente parfaite, un désir d’œuvrer conjointement pour le service du Seigneur. Ce que nous savons, c’est que l’apôtre Paul les honore tous les deux; ses «compagnons d’œuvre» qui ont risqué leur vie pour lui.

Servir en tout temps

Priscille est déracinée plusieurs fois, quittant tout ce qui lui est connu. Mais, partout où elle va, elle cherche à servir le Seigneur. Nous la suivons de Rome à Corinthe, à Ephèse et de nouveau à Rome. Est-ce qu’elle se sent chez elle à Rome? Bien des choses y auraient changé depuis son départ. Selon son habitude, elle se met à nouveau au travail. Elle prépare un foyer pour accueillir les croyants et les voyageurs de passage. Et, dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul salue chaleureusement «l’Eglise dans leur maison».

D’une grande maturité spirituelle, Priscille avait le sens des responsabilités dans l’Eglise partout où elle allait. Elle a su mettre ses dons au service des autres et donc aussi au service du Seigneur. Loin de se laisser emporter par l’ambiance négative, sa foi s’est épanouie pour lui permettre d’aider à construire la nouvelle Eglise.

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