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De la culpabilité à la compréhension

© GettyImages
L’histoire de Pauline, dont le fils est homosexuel, n’est pas un cas isolé. Mais elle est un exemple de résilience et d’amour.
Magaly Mavilia

«Voilà maman, je veux que tu sois au courant, j’ai décidé d’assumer mon homosexualité». L’annonce avait été préparée, Luc* avait pris «rendez-vous» et Pauline* se doutait bien de quelque chose sans pourtant parvenir à l’accepter. «Il avait eu une courte relation avec une fille et était seul depuis longtemps, mais je pensais que cela était dû à sa timidité et qu’il se cherchait encore», avoue-t-elle.

Sur le moment, Pauline est stoïque et ne souhaite que du bonheur à son fils. Une fois rentrée à la maison, elle s’effondre et mettra plusieurs mois pour donner le change. «Je m’en suis énormément voulu de ne pas avoir vu avant, de ne pas avoir eu l’opportunité de lui parler, d’avoir des pensées égoïstes, comme le désir de devenir grand-maman. Cela faisait plusieurs années qu’il suivait une psychothérapie, mais je pensais que c’était parce que son père nous avait quittés. J’étais dans une culpabilité immense.»

Dossier: Le débat de genre
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Des histoires de genre

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