Propos recueillis par Irene Gasser Rodrigues

Comment as-tu vécu ta relation avec Dieu pendant les périodes obscures de ta vie?

J’ai souffert pendant des années de dépression et d’anxiété profondes. Pendant cette période, ma foi en Jésus-Christ a été comme une lumière, une promesse qui était toujours là. Ce sont ma foi et l’amour que j’ai pour mon mari et mes enfants qui m’ont permis de m’accrocher à la vie. Par moments, ma souffrance intérieure était telle que je ne pouvais plus prier, je ne pouvais plus lire ma Bible, je ne pouvais même plus m’approprier de versets. Je me couchais alors sur mon lit et je disais juste «Jésus»: je soupirais du plus profond de mon âme.

Qu’est-ce-qui t’a permis de garder espoir?

Je décris souvent mon cheminement vers la guérison comme un pont. Je savais que l’autre coté du pont existait et je croyais en toutes les promesses de la Bible, mais le pont était cassé. Mais j’ai toujours eu la foi qu’un jour, je trouverais un moyen de traverser ce pont et d’aller de l’autre côté, vers la guérison de ma souffrance intérieure et la liberté.

Qu’est-ce-qui t’a finalement permis d’être restaurée dans ta santé psychique et tes émotions?

Pour ma part, c’est dans la programmation neuro-linguistique que j’ai trouvé des outils qui m’ont permis de traverser ce pont. Il s’agit d’identifier les sources de notre stress et nos réactions à ce stress. J’étais prisonnière de chemins neuronaux d’anxiété, de mal-être, de mauvaise estime de moi. Je savais que ces pensées étaient des mensonges, mais je ne savais pas concrètement comment les changer. J’ai pu aligner mes pensées sur la réalité. Dieu lui-même nous a donné un corps et un cerveau qui interagissent, qui communiquent. J’ai pu pleinement comprendre comment Dieu m’a créée. Ma vocation en tant que coach est maintenant de transmettre cet espoir.