La recette du bonheur de Dona Helena
Ma belle-maman brésilienne, que j’appelle affectueusement Dona Helena (dans le sens de «maman Hélène»), s’est mariée à l’âge de 20 ans et a eu la joie de donner naissance à cinq filles et cinq garçons, alors que les médecins la disaient stérile. Elle s’est dédiée entièrement à son rôle d’épouse et de mère, et cueille aujourd’hui les fruits de ce travail: sa famille s’étend sur quatre générations et tous les membres de celle-ci sont chrétiens. Elle est la femme la plus joyeuse que je connaisse et la clé se trouve dans la relation intime qu’elle entretient avec Dieu. Voilà quelques leçons de vie que j’ai apprises d’elle.
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Savoir s’abreuver à la bonne source
Elle m’a d’abord enseigné à m’arrêter: il y a des moments où il faut faire une pause, vivre un moment de qualité pour se ressourcer sans attendre d’avoir une maison parfaitement rangée pour cela. A ce propos, elle m’a aussi encouragée à donner des responsabilités à mes enfants dans le ménage, afin d’éviter de travailler jusqu’à l’épuisement.
Comme Marthe qui s’arrêtait pour écouter Jésus, Maria Helena m’a aussi indiqué qu’il ne s’agit pas seulement de s’arrêter pour respirer: il faut se reposer auprès de la seule personne qui nous comprend vraiment, Jésus-Christ. Voilà son conseil: «Quand tu as besoin de vider ton sac, place deux chaises l’une en face de l’autre. Assieds-toi sur l’une d’entre elles et imagine que Jésus s’est installé face à toi: raconte-lui tous tes soucis, il est là pour t’écouter et te consoler.»
Une vie consacrée
Elle consacre ainsi à Jésus la plus belle part de ses journées et m’invite à faire de même: «Remercie Dieu chaque fois que tu rentres du supermarché et avant chaque repas, avant de dormir et avant chaque trajet en voiture.» Elle souligne également l’importance d’emmener les enfants régulièrement à l’Eglise et d’accueillir leurs amis chez soi (plutôt que d’envoyer les siens dans d’autres ménages qui ne partagent pas les mêmes valeurs).
Maria Helena est une arrière-grand-mère de 77 ans qui n’est jamais seule: quatre de ses enfants habitent dans la même ville qu’elle et disposent des clés de sa maison. Sa cadette est d’ailleurs aussi sa voisine et deux de ses fils travaillent dans un bureau construit à l’arrière de son logement. De temps à autre, tout le monde se réunit autour de la grande table de la cuisine et goûte à l’immense joie d’être une famille.