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Jeanne, disciple de Jésus

Femme mondaine, Jésus la guérit de sa maladie. Elle devient alors mécène du ministère de Jésus.

Jeanne est l’épouse de Chuza, l’intendant d’Hérode Antipas. Elle figure parmi les femmes qui accompagnent Jésus et ses disciples et qui ont été guéries d’esprits malins et de maladies.

Nous ignorons tout de la maladie de Jeanne. A cette époque, les personnes malades avaient coutume de s’adresser d’abord à des membres de la famille qui avaient quelques connaissances médicales et, dans les cas plus graves, faisaient appel aux prêtres. Apparemment, Jeanne ne trouve pas de remède à travers les méthodes conventionnelles. Il n’y a que Jésus qui peut la guérir, et c’est ce qu’il fera.

Ceux qui fréquentent la cour d’Hérode sont bien obligés d’apprendre à naviguer entre les courants d’intrigues qui circulent autour du trône. Comment témoigner en faveur de Jésus lorsque l’on a vu la tête de son cousin, Jean Baptiste, prophète de Jésus apportée sur un plateau à la fin d’un banquet? Jeanne est consciente du danger. Malgré cela, elle ne se contente pas de l’admirer de loin, mais prend le risque de le suivre. Pendant des années, elle assistera de ses biens celui qui «n’a pas d’endroit où reposer sa tête» (Mat. 8,20).

Il est fort probable que Jeanne était présente à la crucifixion pour accompagner Jésus dans son agonie. On sait, en tout cas, qu’elle s’est rendue au tombeau pour oindre le corps du Christ et lui rendre un dernier hommage (Luc 24,1-12). On peut imaginer sa joie et celle de Marie de Magdala, de Marie la mère de Jacques et des autres femmes qui étaient avec elle, en entendant deux anges leur demander: «Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant? Il n’est pas ici, mais il est ressuscité.» Avec ses compagnes, elle court annoncer la bonne nouvelle aux disciples qui, à commencer par Pierre, doutent de leurs dires. Jeanne vivait dans un monde de pouvoir et pourtant, à ce moment-là, elle est témoin d’un pouvoir bien plus grand que celui d’Hérode ou même de Pilate. De cela, elle a été consciente dès le moment où Jésus l’a guérie.

Jeanne ne s’est pas laissé impressionner par le fait que son mari serve un homme qui avait humilié le Christ, car elle savait à qui elle appartenait. Bien que faisant partie d’une classe sociale élevée, elle a choisi de s’associer à des pêcheurs et des gens pauvres plutôt qu’à des gens d’influence. Dieu lui a fait l’honneur d’être l’un des premiers témoins de la résurrection.

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