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Qu’est-ce qui infuence ma façon d’aimer mon prochain ?

Tempérament. Le tempérament m’est donné à la naissance et change peu : je suis introvertie, extravertie, colérique, mélancolique, flegmatique. Il influence ma capacité à gérer les circonstances (j’ose parler aux inconnus, je me fâche lorsqu’on m’importune), ma capacité à entrer en relation, à la maintenir et donc à aimer mon prochain. C’est un aspect de ma personnalité que je peux apprendre à gérer.

Tempérament.
Le tempérament m’est donné à la naissance et change peu : je suis introvertie, extravertie, colérique, mélancolique, flegmatique. Il influence ma capacité à gérer les circonstances (j’ose parler aux inconnus, je me fâche lorsqu’on m’importune), ma capacité à entrer en relation, à la maintenir et donc à aimer mon prochain. C’est un aspect de ma personnalité que je peux apprendre à gérer.

Histoire personnelle.
Des événements du passé, des souffrances, des manques, peuvent influencer ma capacité à aimer mon prochain. Je peux avoir plus ou moins de facilité à m’attacher, à m’ouvrir, à accueillir l’autre. Il s’agit d’aspects de notre vie que Dieu souhaite régler avec nous.
–CREDIT–
Caractère
C’est la partie de ma personnalité que je peux travailler et où ma volonté entre en ligne de compte. Je suis, par exemple, un peu paresseuse, mais je peux apprendre à travailler de manière assidue. C’est dans cette partie de mon être que les fruits de l’Esprit se développent : amour, patience, douceur, bienveillance, etc. Ils sont essentiels dans ma capacité à aimer mon prochain

Famille
Mes parents ont pu me sensibiliser à l’amour du prochain de manière particulière. J’ai peutêtre eu l’habitude d’avoir régulièrement des invités de passage, des gens avec qui partager ma chambre. J’ai peut-être été encouragée à donner de mes affaires ou, au contraire, ai eu l’habitude de recevoir beaucoup. Mes parents ont pu montrer une sensibilité aux besoins des autres (familles du quartier, monde) ou pas.

Église
Ma communauté chrétienne a un certain rapport au prochain. Il s’agit parfois de celui de l’extérieur qui ne connaît pas Dieu, c’est parfois ma soeur en Christ avec qui je n’ai pas d’atomes crochus mais que je veux aimer. Un accent peut être mis sur le soutien des missions étrangères, les actions concrètes dans la ville, l’entraide ; ailleurs, la tendance peut être plutôt à l’édification personnelle ou de l’Église.

Société
Je peux vivre dans un pays où il y a déjà un service d’assistance publique relativement développé. Cela peut susciter en moi le sentiment que mon aide n’est pas particulièrement nécessaire. Il y a des psychologues et des spécialistes en relation d’aide : je dirige celui qui me demande de l’aide vers des gens plus compétents. La visibilité des besoins dans la société entre aussi en ligne de compte.

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles – Décembre 2007 à Février 2008

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