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Trois bonnes raisons d’être femme au foyer !

En bonnes superwomen actuelles, on s’acharne à vouloir être au four et au moulin. La journaliste Eva Herman a choisi son camp : elle s’emploie à revaloriser une situation qui a mauvaise presse

La pression pour être des femmes accomplies, cumulant carrière et vie de famille, se fait de plus en plus forte. Mais d’autres voix s’élèvent pour défendre la valeur de la femme au foyer. C’est le cas d’Eva Herman, ancienne présentatrice d’un journal télé allemand et auteur d’un pavé dans la mare : Das Eva Prinzip («Le principe Ève»), où elle vante les avantages d’une vie passée en majeure partie à la maison. Selon elle, la femme au foyer a…

Moins de stress
Lorsqu’on conjugue emploi à plein temps et vie de famille, il est difficile de tout gérer. Au retour du travail, la journée continue avec diverses obligations : devoirs des enfants, ménage, courses, cuisine. On peut certes opter pour un partage des
tâches avec son conjoint, mais bon nombre de femmes ont tendance à prendre la majeure partie en main, malgré tout. Le risque est alors de faire les choses à moitié et de provoquer stress et insatisfaction. Une femme qui choisit de rester à la
maison se donne les moyens de s’organiser comme elle le désire et de répartir les tâches à faire dans la journée.

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–CREDIT–
Du temps pour sa famille
Les enfants demandent une attention particulière. Besoin d’écoute, de soutien, d’une présence régulière. Etre femme au foyer ne signifie pas nécessairement davantage de qualité dans les moments que l’on passe avec ses enfants, mais la possibilité d’avoir davantage d’occasions que ces moments-là se présentent. Eva Herman estime qu’il est préférable de responsabiliser son enfant en étant présent qu’en le laissant se débrouiller. La disponibilité qu’une femme gagne en étant à la maison est aussi favorable à sa vie de couple. Elle peut prendre un soin particulier de sa relation et de son rôle d’épouse.

Une ouverture aux autres
Eva Herman ne conseille pas aux femmes de cesser toute activité ; elles souhaitent parfois continuer leur travail à temps partiel ou se consacrer au bénévolat. «Le bénévolat n’est pas reconnu par la société mais il est très important pour son bon fonctionnement», défend-elle. La femme est naturellement douée pour identifier rapidement les problèmes en matière de relations humaines. De
plus, elle a aussi besoin de s’aérer l’esprit ! En faisant de son travail à la maison son activité principale, une femme peut garder du temps pour les autres et pour s’investir dans les choses qui lui tiennent à coeur.

On a reproché à Eva Herman de ne pas prendre en compte tout un nombre de facteurs qui jouent un rôle crucial dans le choix de rester à la maison ou non : obligation d’avoir deux salaires, situation monoparentale, etc. Son approche a néanmoins permis de réconforter celles qui ont choisi d’être des femmes au foyer et qui se sentent déconsidérées dans les discours ambiants.

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles – Décembre 2007 à Février 2008

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