Skip to content

Centre de gravité

Tête dans le ciel, pieds sur terre: une chronique de Geneviève Radloff
Geneviève Radloff

Une cheville cassée et trois mois d’arrêt valent bien une chronique, non ? J’ai appris énormément de choses pendant cette période et j’aimerais surtout revenir sur une remarque de mon physiothérapeute.

–CREDIT–

Publicité

Quand j’ai enfin recommencé à marcher, j’ai constaté que je me tenais courbée. J’en ai parlé au kiné, qui m’a répondu qu’en somme, c’était plus ou moins normal, qu’on a tendance à changer de centre de gravité pour être plus confortable.

J’ai compris que nous communiquons énormément par notre façon de nous tenir et de nous déplacer. Je m’explique : avant même de connaître quelqu’un, on peut avoir quelques indices sur le genre de personne qu’il est, par la façon dont il bouge ses yeux, son sourire, sa poignée de main. Faites une fois l’expérience dans une gare ou un aéroport : observez comment les voyageurs bougent et faites-vous une idée sur ce qu’ils vivent.

J’ai donc décidé que j’aimerais pouvoir dire quelque chose de positif, déjà par ma posture. Si j’ai cherché la voie de la facilité en me penchant pour limiter les douleurs, je veux maintenant me relever et ne plus m’esquiver face à la douleur si je dois passer par là pour avancer correctement. Et je veux être sensible à ceux et celles de mon entourage qui ploient visiblement sous des fardeaux trop lourds pour eux, pour les aider à se relever à leur tour, à se «recentrer».

Geneviève Radloff

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 4-10 – Décembre-Février

Thèmes liés:

La source de la paix

Alors que le mois de janvier s’éteint, j’ai encore le souvenir de décembre et de son agitation incessante, engendrée par la course aux cadeaux et aux événements festifs. Toutes ces activités m’épuisent et je commence…

Publicité