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La foi du parapentiste

Humeur d'un jour: une chronique de Jema Taboyan
Jema Taboyan

«Maman, est-ce qu’au ciel, je vais pouvoir voler comme les oiseaux ?». Que de fois mon fils m’a posé cette question ! Mais aujourd’hui, c’est la vue d’un parapente qui l’a inspiré.

–CREDIT–

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J’avoue que moi aussi j’en rêve parfois, de voler ! Voler pour être complètement libre et se laisser porter ; voler et ne plus avoir à marcher jusqu’au bout du chemin pénible où l’on se trouve ; voler parce qu’on n’a plus la force de gravir la montagne qui se présente encore devant nous ; voler pour échapper à tout ce qui nous écrase, nous cloue au sol…

En admirant le parapentiste préparer son matériel avant de se lancer, je me suis demandé si j’aurais eu, moi, le courage de le faire. Oui, bien sûr, les spécialistes maîtrisent les techniques du parapente et ils savent comment ça marche ! Pourtant, il faut encore une dose de courage pour s’élancer.

Du courage ? Ou peut-être de la foi, dans mon cas. On a beau connaître les textes de la Bible, avoir marché avec Dieu, avoir eu la confirmation qu’on pouvait compter sur lui chaque jour, il faut encore et encore croire, faire confiance, pour oser «s’élancer» et s’abandonner complètement à lui. Mais ce «saut de la foi» n’est pas en n’importe quoi, dans une subjectivité toute relative : il s’agit d’une foi dans le Christ vivant aujourd’hui, dans le Dieu Tout-puissant qui a tout contrôle.

C’est alors que ma foi ne me donnera pas seulement des béquilles qui me soutiennent et m’aident à ne pas tomber, mais des ailes qui me permettront de prendre mon vol, de gagner l’altitude et de franchir les fleuves sans me noyer, de traverser le feu sans me brûler, parce que je
serai portée par mon sauveur, l’unique vrai Dieu.

Jema Taboyan

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles 4-10 – Décembre-Février

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