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Confessions…

... d'une curieuse.
Sandrine Roulet

L’ adjectif «curieuse», cela évoque quoi pour vous? Les Desparate Housewives toujours au courant du dernier événement de leur quartier? Ou un petit enfant tentant d’ouvrir toutes les armoires à sa portée? Je me retrouve à la fois dans ces deux modèles: concernée par ce qui arrive aux autres et désireuse de découvrir de nouveaux horizons. Sur ma table de nuit, une pile de livres attend que je trouve le temps de les finir. A la cuisine, une spatule dans une main et un journal dans l’autre, je me tiens au courant de l’actualité. Sans compter les débats que j’aime bien suivre à la radio ou à la télévision.

Ça, c’est pour la bonne curiosité… Mais parfois, je m’accorde une «dose» de curiosité futile, comme quand je lis un magazine people. Les stars d’aujourd’hui sont un peu comme les princesses des contes de notre enfance, elles font rêver. Leur vie semble tellement plus palpitante que la nôtre! Vraiment? Eva Longoria a 50 paires des chaussures dans son dressing? Quelle veinarde… mais est-ce bien responsable alors que d’autres n’ont pas le minimum? Michèle Obama refuse que ses filles soient sur Facebook? Et oui, même les grands de ce monde doivent mettre des limites à leurs enfants! Céline Dion galère avec ses jumeaux alors qu’elle a de quoi se payer une nounou pour le jour et une autre pour la nuit? Me voilà rassurée. Bien que riche et célèbre, elle est avant tout humaine. Je referme le magazine en me demandant si, au lieu d’être curieuse de la vie des autres, je ne ferais pas mieux de vivre pleinement la mienne.

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Sandrine Roulet

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