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Une femme qui donne

Retrouvez la chronique de Jéma Taboyan.

Je me suis imaginée Jésus se promenant dans des lieux bondés, comme le jour où il a vu une pauvre veuve devant le tronc du Temple. Cette petite bonne femme m’intrigue, me dérange presque. Je voudrais lui dire: «Pourquoi tu donnes?». Jésus, lui, me dit: «Regarde plutôt comment elle donne!»

Elle a donné librement, personne ne le lui avait demandé! C’est pourtant elle qui aurait eu besoin d’être aidée. Dans sa liberté, son regard a dû se détourner de ses propres besoins pour pouvoir donner librement.

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Elle n’a pas méprisé ce qu’elle avait: en regardant ses deux petites pièces, elle aurait pu vite conclure que c’était insignifiant par rapport à la richesse qu’il devait y avoir dans le tronc. Elle aurait méprisé ce petit rien et ne l’aurait pas donné.

Elle a donné ce dont elle avait besoin: oui, elle avait peu, mais ce peu était précieux pour elle. Ces deux pièces lui auraient été certainement plus utiles qu’au service du Temple! Dieu a donné ce qu’il avait de plus précieux, son Fils. Il n’a pas estimé que cela n’en valait pas la peine, que les êtres humains ne le méritaient pas!

Elle a donné sans rien attendre en retour: un geste discret. Elle n’attendait ni remerciement, ni applaudissement. Elle donne et s’en va! Jésus ne lui parle même pas. Il ne l’arrête pas, ne lui donne pas de paroles d’encouragement. Pas de merci ou de «va, ta foi t’a sauvée». Mais deux mille ans après, dans le monde entier on parle encore de cette femme qui vint mettre ses deux pièces dans le tronc du Temple!

Tout compte fait, le plus important était que son geste soit vu et compris par son Seigneur à qui était destinée son offrande… Cela me rassure!

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