Aux sources de la Fête des voisins

Quels fruits observez-vous de cette initiative?
Une mère de famille, par exemple, a découvert à la Fête des voisins qu’une voisine élèvait seule son enfant. Elle a eu l’idée de prendre l’enfant tous les mercredis chez elle avec les siens. Les deux femmes sont devenues amies.
Autre situation: dans une résidence d’étudiants en face de chez moi, les filles ne se connaissaient pas trop. Après la Fête des voisins, l’ambiance a changé. Elles se parlent et ont développé une vraie vie communautaire.
En fait, on revisite le mot «solidarité» qui est trop souvent dans une dimension «aidant-aidé», avec l’aidant au-dessus. Il faut mettre dans ce terme la réciprocité: chacun a de la valeur et peut être utile à l’autre.
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