Chantal
Chantal est connue par tous ses amis, sa famille, ses relations de travail, pour être une battante. Lorsqu’elle décide de se présenter au concours d’avocat, ce n’est pas pour exercer mais pour asseoir sa crédibilité juridique alors qu’elle veut créer son entreprise de lobbying. Inscription à la faculté de droit, où elle ne rate aucun module, et cours du soir exigent d’elle un grand investissement !
Mais lorsque les résultats de l’examen tombent, elle n’est pas sur la liste: il lui manque 0,75 point. Le contrecoup est si violent que les urgences doivent prendre le relais. Diagnostic: burn-out. De retour chez elle, impossible de se lever, de se laver, de s’occuper des enfants.
Revenir en piste se fera progressivement. Chantal trouve auprès de sa famille de la compréhension et des paroles de sagesse. « Ils ne m’ont pas imposé une lecture spirituelle des événements, mais je sais qu’ils ont prié pour moi ». C’est cette intercession qui, avec le recul, lui a permis de tenir. « Ma foi m’a aidée à guérir parce que j’ai réussi à comprendre que Dieu n’était pas absent, mais qu’il agissait en respectant mon cheminement. Désormais, je ne lui demande plus les mêmes choses et pas de la même façon », explique-t-elle.
Depuis, Chantal a retrouvé l’envie de donner du sens, autrement, à ses projets. Même si elle estime, quatre ans plus tard, ne pas avoir encore tout tiré et tout absorbé de cette épreuve. « Cela ne m’a pas empêchée de progresser et de développer mon entreprise comme je le souhaitais. Même si les choses se sont faites différemment de ce que j’avais prévu », estime-t-elle.