Comment réagir face aux confidences ?

1. Constamment se décharger sur Dieu
Face à des situations qui nous pèsent, la prière est d´un grand secours. En priant, on peut se décharge aussi de toute responsabilité de résoudre la situation. Un travers du croyant est souvent de croire qu´il a les « clés » : ce qu´on a, c´est un chemin à suggérer.
2. Savoir dire non
Discerner son état personnel et savoir dire non si nous ne nous en sentons pas la force de recevoir des confidences est essentiel. Lorsqu´on a une fibre relationnelle, la tendance est de prendre sur soi, par sympathie et compassion. Mais à la longue, la corde s´use. Savoir dire non, c´est apprendre à connaître ses propres limites.
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3. Discerner l´occasion à saisir
Il y a des moments clés qu´il ne faut pas laisser passer, aussi en fonction de la gravité de la situation. Si votre interlocutrice est une personne qui ne s´ouvre pas facilement et qu´elle commence à se confier, il y a peut-être une occasion à saisir. C´est une autre histoire avec une connaissance qui nous tient la jambe tous les jours avec les mêmes problèmes.
4. Discerner le moment adéquat
Est-ce le moment idéal ? Parfois, il peut être judicieux de fixer un rendez-vous, de prendre un café tranquillement, plutôt que d´essayer de faire tout au même moment (répondre au téléphone, devoirs des enfants, etc.). Un partage lorsqu´on a du temps et l´esprit libre est beaucoup plus fructueux.
5. Être à l´écoute ne veut pas dire relation d´aide
« Je reste une amie, je suis à l´écoute mais je ne rentre pas dans de la relation d´aide ou en thérapie », explique Myriam, 52 ans. Notre rôle : prier pour l´autre, partager, conseiller un chemin de guérison. « J´ai appris à proposer à l´autre de chercher de l´aide quand la situation devient lourde et me dépasse. »
6. écouter ne veut pas toujours dire se taire
Nous avons souvent appris à simplement écouter, sans donner notre appréciation et nos conseils. Dans certains cas, c´est effectivement la meilleure chose à faire : l´autre a en avant tout besoin de vider son sac.
Mais n´en faisons pas une règle d´or. Dire ce que nous pensons peut être essentiel dans le cheminement de l´autre. on part de notre coeur, sans jugement.
7. entreprendre plus ?
Face à une confidence « exceptionnelle», comment poursuivre la relation ? À nouveau, il s´agit d´user de sagesse. Plusieurs options se présentent : attendre la prochaine occasion de se revoir, se manifester par un simple texto, par une carte ou un téléphone. L´important est que cela ne soit pas fait par sentiment d´obligation et que ce ne soit pas intrusif vis-à-vis de l´autre.
8. Confidence ne veut pas dire amitié
La confidence peut être à l´origine d´une amitié, mais cela doit aller plus loin. Pour qu´il y ait amitié, il doit y avoir réciprocité. Si la relation stagne à la confidence à sens unique, c´est important d´y mettre un cadre, un terme si nécessaire.