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L’Eglise, bonne pour la santé?

© Istockphoto
En cette période de pandémie, les directives concernant la fréquentation du culte dominical laissent entendre que celui-ci serait devenu un danger pour la santé publique. Mais en période hors-Covid, les résultats de recherche menée par l’Université de Harvard suggèrent tout le contraire.

Une étude publiée dans JAMA Internal Medecine, en 2016, et une autre plus récente, en 2020, ont trouvé que la fréquentation régulière d’un culte entraînait une réduction du stress et même de la mortalité. D’après Tyler VanderWeele, un des chercheurs, «les facteurs liés à la fréquentation d’une Eglise – faire partie d’un réseau social, garder une attitude positive, une bonne maîtrise de soi et avoir un but dans la vie – peuvent expliquer les bénéfices à long terme observés dans cette étude et d’autres.»

Marino Bruce, co-auteur de l’étude, va plus loin: «Savoir que l’on n’est pas seul dans ce monde, que l’on fait partie d’une puissance plus grande que soi, peut accorder la confiance pour faire face aux problèmes de la vie. Si cela réduit le stress, cela veut dire que l’on a moins de risque de souffrir de tension artérielle élevée, de diabète ou d’autres causes de mortalité.»

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Aucune étude ne peut prédire quand ni comment un chrétien va mourir. Néanmoins, il est encourageant qu’une étude académique constate les bienfaits de la fréquentation du culte, aussi bien physiques que spirituels.

L’Eglise, le plan de Dieu

L’Eglise fait partie du plan de Dieu pour nous. A la création, Dieu a dit: «Il n’est pas bon que l’homme soit seul». Et il lui a créé une aide. De même, il n’est pas bon qu’un chrétien reste seul. Dieu n’a pas prévu que nous vivions notre spiritualité en solitaires. Il nous a créés pour vivre en communauté, étroitement, comme les membres d’un corps humain. L’Eglise nous offre cet endroit où nous nous rencontrons pour adorer Dieu ensemble, pour servir et aider les autres, pour grandir ensemble et nous encourager mutuellement.

Au fond de chaque être humain existe un désir pour une relation intime avec Dieu et avec ses semblables. Tellement de personnes souffrent de la solitude: les personnes âgées sont souvent marginalisées et les jeunes déboussolés. Ils n’ont parfois pas d’endroit où trouver une solution pour leur mal-être et cherchent à atténuer leur souffrance dans l’alcool, la drogue ou la promiscuité. Mais ils peuvent trouver dans l’Eglise un corps qui les accueille et qui prenne soin d’eux.

Allons de l’avant

La pandémie nous a appris que nous devons devenir plus souples, plus créatifs pour nous rencontrer. Ne nous laissons pas abattre. N’ayons pas peur d’explorer de nouvelles solutions, mieux adaptées à notre situation. Prenons à cœur les paroles de l’épître aux Hébreux (10,24-25): «Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à l’amour et aux bonnes œuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour.»

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