Le j’aime / j’aime pas des célibataires
«La norme, c’est le couple et le bonheur implique forcément de vivre à deux. Tel est le message véhiculé par les médias, en particulier par les magazines féminins. Même dans les séries qui mettent en scène des célibataires, ces dernières passent leur temps à chercher l’âme sœur. C’est un peu comme si, en l’absence d’un amour, nous n’avions plus de valeur», analyse Marie-France Hirigoyen, psychiatre et psychanalyste.
Et l’Eglise?
Publicité
Se serait-elle conformée au monde pour relayer, plus ou moins sciemment, le même genre de messages? Un sondage mené dans plusieurs Eglises montre que la pression de celles-ci et de la société ne font qu’une. Ça fait réfléchir, qui plus est au regard d’un Paul de Tarse, dont les lettres touchantes, fortes, saisissantes et pétries de sagesse et d’amour fou pour le Christ et son Eglise encouragent et nourrissent, depuis des siècles, des chrétiens à travers le monde.
On imagine mal quelqu’un lui dire «c’est bien beau tout ça, mais quand est-ce que tu nous présentes quelqu’un?» Et je ne ferai pas l’affront de parler de Jésus, dont on ne connaît à ce jour aucune «moitié», si ce n’est celle du Père et du Saint-Esprit. Ce sont ces derniers les éléments de bonheur et d’accomplissement absolus que la Bible nous appelle, expressément cette fois-ci, à chercher, chérir et servir chaque jour de notre vie sur Terre.