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Non à l’insatisfaction!

La chronique RelationnElle
Anlo Piquet

Quand je prends l’avion par un temps pluvieux et sombre, je suis toujours surprise, quand l’appareil prend de l’altitude, de découvrir un ciel lumineux au-dessus des nuages.Ça me fait penser à l’insatisfaction qui amasse de gros nuages gris au-dessus de nos têtes, nous empêche de voir la clarté du soleil et nous prive de joie.

J’ai une amie qui vit aux Etats-Unis. Entre le décalage horaire et nos vies bien remplies, nous nous appelons rarement et préférons nous envoyer des messages vidéo dans lesquels nous conversons comme autour d’un café.

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Ces derniers jours, nous traversions des difficultés similaires – déceptions, surcharge de travail, contretemps frustrants – et les échanges se sont multipliés. Nos messages sont devenus de véritables défouloirs! S’épancher mutuellement et sentir de la compassion, ça soulage, c’est vrai. Mais ça ne résout rien, hélas. Et les nuages sont restés en suspension au-dessus de nos têtes.

Ce matin, je découvre une nouvelle vidéo de mon amie. Son visage est détendu, son sourire rayonnant et joyeux. Elle me dit simplement: «J’ai décidé de concentrer mon attention sur tous les cadeaux de Dieu dans ma vie. Je me sens reconnaissante et chanceuse.»

J’ai repensé aux nuages: si je me fie au ciel lourd et gris, je peux très vite oublier le soleil qui brille derrière et finir même par douter qu’une éclaircie puisse dégager le ciel.

Sur quoi vais-je porter mon attention aujourd’hui? Qu’il est tentant de regarder à ce qui n’est pas dans ma vie, qui aurait pu être ou qui tarde à être, au lieu de regarder à tout ce qui est là, mais que je ne vois peut-être plus.

La prochaine fois que l’insatisfaction plombe notre météo intérieure, rappelons-nous que nous avons le choix. Râler est une option. Compter les bienfaits de Dieu en est une autre. La louange qui monte alors de nos cœurs reconnaissants percera les nuages un à un, jusqu’à ce que le soleil rayonne à nouveau et que la joie nous revienne!

La source de la paix

Alors que le mois de janvier s’éteint, j’ai encore le souvenir de décembre et de son agitation incessante, engendrée par la course aux cadeaux et aux événements festifs. Toutes ces activités m’épuisent et je commence…

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