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Lâchons nos armes

La chronique personnElle de Léa Simonin
Léa Simonin

Des posters, des phrases sur les murs des toilettes, des autocollants un peu partout… Je n’arrive plus à suivre tous ces discours militants sur les minorités sexuelles qui se retrouvent dans tous les moindres recoins de l’université. Je me sens submergée par tous ces messages et ces débats continus me fatiguent. J’ai l’impression qu’il y a toujours une autre raison de militer et que ces luttes ne font que nous diviser encore plus. J’ai soif d’unité.

J’ai l’impression que la société nous réduit à notre sexualité, que cela définit qui nous sommes. Mais nous sommes tellement plus riches et complexes que cela! Nous sommes enfants de Dieu. Tous avec nos propres buts, aspirations, joies et souffrances. Dieu souhaite nous donner une identité tellement plus florissante que ce que la société nous propose.

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J’aime écouter les personnes me raconter leur histoire et leurs souffrances en tant que minorités me touchent. Même si je ne suis parfois pas en accord avec certains choix de vie, je m’intéresse à elles et souhaite leur faire comprendre qu’elles ont de la valeur à mes yeux.

Passer du temps avec des gens et les aimer ne veut pas dire que nous sommes d’accord avec tout ce qu’ils font. Après tout, n’est-ce pas ce que Jésus faisait? Quitte à être traité de glouton, buveur et ami des pêcheurs (Mat. 11, 19). Apprenons donc à aimer les autres, plutôt que les juger, à nous asseoir avec eux et faire preuve de compassion.

Comme Jésus, créons des ponts. Lâchons nos armes.

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