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Libérée… par l’humilité

© Rostyslav Oleksin / DepositPhotos
La vie et ses aléas s’amusent souvent à mettre notre ego à mal, ou carrément à terre. Et si accepter sa vulnérabilité et adopter une attitude d’humilité était plus libérateur qu’on ne le pense?

Face aux épreuves de la vie, il n’y a parfois pas grand-chose à faire, à part baisser la tête et se laisser emporter par la vague. Quand le chômage, la maladie, un échec, le décès d’un proche ou toute autre forme de rupture vient s’abattre sur notre existence, force est de reconnaître notre impuissance et donc de nous interroger sur notre humilité. Mais voilà: l’humilité ne fait pas vraiment partie des valeurs de notre temps. Poussé par son orgueil, l’être humain a toujours eu soif de grandeur, de maîtrise et de pouvoir. Mais lorsque nous perdons subitement les rênes de notre vie, notre orgueil se retrouve à nu.

Quand je suis faible…

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Dans son ouvrage L’humilité, la vraie grandeur (éd. Cruciforme), le pasteur C.J. Mahaney explique le bien que cela fait d’accepter notre état de vulnérabilité tout en se tournant vers Dieu. Il cite notamment l’apôtre Pierre: «Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable; et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous.» (1 Pierre 5, 6-7) Le pasteur enjoint même à mettre en œuvre ce conseil quotidiennement, dès le réveil: «Quand nous nous humilions et nous déchargeons sur Dieu, nous commençons nos journées libres de tous soucis. C’est de l’orgueil que jaillissent les inquiétudes et l’anxiété. Lorsque je veux être auto-suffisant, je ressens de l’inquiétude. J’agis sans dépendre de Dieu.»

Nos turbulences et nos drames sont-ils voués à nous abattre et à nous mettre à terre? Non! «Quand je suis enseveli sous le poids des soucis, Dieu est tout aussi souverain, tout aussi bon et tout aussi fidèle qu’il l’était lorsque tout allait bien», encourage l’auteur. Et de poursuivre: «En fait, je devrais reconnaître que tous les soucis auxquels je fais face constituent un moyen prévu par Dieu pour m’apprendre à cultiver l’humilité dans ma vie. Je ne devrais pas être surpris lorsque les soucis surviennent, car ils ont une raison d’être.» Ah bon? Oui, Dieu veut que nous apprenions à avoir besoin de lui et en fin de compte, à rester conscientes de la puissance de sa main.

… alors Dieu me fortifie!

L’humilité est en outre porteuse de promesses encourageantes, appuie encore C.J. Mahaney: «Contrairement à la croyance populaire, qui d’ailleurs est fausse, Dieu n’aide pas “ceux qui s’aident eux-mêmes”, mais ceux qui s’humilient.» N’apparaît-il pas plus simple, dès lors, d’accepter que nous avons besoin d’aide et que nous ne pouvons rien sans Dieu, plutôt que de s’agiter pour tenter de garder le contrôle de notre vie, dans ce tourbillon qui toujours nous dépasse? Certes, accepter l’humilité, c’est lâcher l’illusion de notre propre toute-puissance. Mais la vraie liberté, au final, n’est-ce pas justement d’être déchargée de nos soucis?

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