Les chrétiens, des défenseurs du climat ?
Quel rôle Dieu veut-il que je joue par rapport à la nature?
Le premier mandat confié à l’homme par Dieu, c’est de «s’occuper du jardin». Cette mission pose le cadre de la relation entre l’homme et la création: il doit en prendre soin. Les mouvements de militants du climat excluent Dieu du débat. Les chrétiens qui s’engagent dans la protection de la nature doivent se positionner différemment, avec la conscience que «la terre appartient à Dieu» (Ps. 24, 1).
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Quelle valeur est-ce que j’accorde à la création?
Partant du principe qu’on prend mieux soin des choses qu’on aime, il est central de prendre le temps de redécouvrir la valeur de la création. Savourer des légumes en imaginant l’énergie à investir s’il avait fallu les cultiver soi-même; ne pas diaboliser le plastique, mais l’utiliser de manière plus «précieuse», car consciente. Ceci est possible dans une perspective de jouissance et de joie.
Il est central de prendre le temps de redécouvrir la valeur de la création.
Puis-je faire autre chose que de simplement culpabiliser?
Le sentiment d’impuissance qui naît d’une problématique trop globale et qui nous dépasse est un frein puissant à l’engagement écologique. Mais nous sommes encouragées à ne pas rester sur notre culpabilité. Vivre libérées de ce poids, dans une relation rétablie avec le Créateur et sa création, est un bon début. Et pour aller un pas plus loin, le livre Dieu, l’écologie et moi (éd. Je sème) de Dave Bookless est à mettre entre toutes les mains!
