Les distanciations sociales dans la Bible.

Première surprise lorsqu’on lit le texte biblique en encadré, extraite de la loi donnée par Dieu à Moïse sur le Mont Sinaï : qu’on soit atteint d’une maladie sexuellement transmissible (gonorrhée, par exemple) ou de la lèpre, ou bien qu’on ait touché un cadavre, c’est le même régime. A savoir, une quarantaine pour une durée plus ou moins longue. Hommes et femmes sont traités à l’identique.
«L’Eternel parla à Moïse, et dit: Ordonne aux enfants d’Israël de renvoyer du camp tout lépreux, et quiconque a une gonorrhée ou est souillé par un mort. Hommes ou femmes, vous les renverrez, vous les renverrez hors du camp, a n qu’ils ne souillent pas le camp au milieu duquel j’ai ma demeure» (No. 5, 1-3).
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D’ailleurs, en parlant de femmes, on constate ailleurs dans la loi dite « mosaïque » (Lév. 12-15) que les femmes doivent être « privées » de travaux ménagers, de rapports sexuels, etc. durant leurs règles. Une façon discrète pour le Créateur de reconnaître la fatigue et les douleurs, voire les humeurs de cette période du mois?
Idem au moment de l’accouchement. La femme est considérée comme « impure » pendant sept à quatorze jours selon les cas. L’adjectif choisi peut choquer, mais quelle parturiente n’apprécie pas un peu de calme après le grand événement? Dieu va même jusqu’à interdire les relations sexuelles durant le mois qui suit la naissance.
L’approche de Jésus
Pour sa part, Jésus vit selon les coutumes juives de son époque. Etant Dieu, il sait que les règles d’hy- giène transmises aux Hébreux par Moïse protègent contre la contagion dont le principe n’a pas encore été scienti quement établi.
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