Des grands-mères interconnectées!

Kathleen, à l’âge de 74 ans, est une grand-maman étatsunienne ultra-moderne: on la voit souvent avec une paire de lunettes de soleil et du rouge à lèvres. Dès son enfance, elle a beaucoup voyagé et aujourd’hui elle habite en Angleterre, le pays de son mari. Elle a trois petits-fils dont un qui l’appelle «grandma Kathleen» et trois petites-filles. Quand on lui demande de se présenter en dix mots, elle répond dans cet ordre: chrétienne; grand-mère; aimante; aimée; réseauteuse; célébrant les vacances; reconnaissante; oratrice; aventurière; écrivaine.
L’illusion de la distance
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Comme sa famille élargie était dispersée dans plusieurs pays différents, elle a fondé le réseau «Global Grandmas» («Grand-mères globales»), une communauté internationale et un espace virtuel de rencontre. Les grand-mères touchées par les multiples déménagements de membres de leur famille au fil du temps et sont séparées géographiquement s’y retrouvent. Elles partagent leurs questionnements, leurs joies et leurs tristesses, échangent des conseils et partagent des histoires de famille afin de s’encourager mutuellement.
Si ces grand-mères ne se voient jamais en chair et en os, elles partagent un héritage précieux, que Kathleen décrit ainsi: «Ce que nous avons appris de nos voyages, comment nous nous sommes déplacées, comment nous avons déménagé, comment nous avons recommencé, encore et encore. Nous pouvons encourager celles qui viennent après nous en leur disant avec confiance: “Tout ira bien!”»
L’amour sur les ondes
Est-il possible d’être une bonne grand-mère à distance? «Oui!», affirme Kathleen sans hésiter. «Etre grand-mère est une position dans la communauté biologique mais aussi spirituelle.» La septuagénaire encourage également celles qui partagent sa situation à prier Dieu: «Quel genre de grand-mère m’appelles-tu à être? Quels sont les dons que tu aimerais que j’utilise dans cette position?»
Elle témoigne que si les générations précédentes payaient des fortunes pour des appels téléphoniques à l’autre bout du monde, c’est aujourd’hui beaucoup plus simple avec les avancées technologiques. Kathleen suggère aussi de demander de l’aide à une personne plus jeune et d’utiliser les technologies que les petits-enfants utilisent pour rester en contact (e-mails, WhatsApp, etc.). Pour celles dont la santé le permet, Kathleen encourage à visiter les enfants et petits-enfants dans leurs nouveaux lieux de vie. «Cela crée des liens très forts.»
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