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Mes meilleures conversations avec mon mari

© Alliance Presse
Papoter avec son homme, on aime, mais où se sont déroulés nos meilleurs moments de dialogue à deux ?

Sophie, 33 ans, «au chaud, sous la couette»
Ne vous méprenez pas, je ne vais pas vous étaler ma vie intime ! Non, simplement, tous les deux au chaud sous notre épais duvet de plumes, le soir venu, blottis dans les bras l’un de l’autre, c’est l’endroit que je préfère pour bavarder. Mon chéri accueille mes pieds glacés presque sans sourciller. On refait le monde. C’est l’endroit de nos petites confidences. On se refait l’histoire de nos débuts, on s’amuse à s’imaginer la vie si on ne s’était pas rencontrés et on se
dit que Dieu a tellement bien fait les choses, parce qu’il nous connaissait si bien, l’un et l’autre. C’est aussi l’occasion de faire le bilan de ce que nous sommes, de ce que nous nous apportons l’un à l’autre d’essentiel. Et c’est aussi là, que, bien souvent, l’on se propose de prier l’un pour l’autre. Ce sont des moments à part, bouffées d’oxygène et de repos, une fois la journée bien remplie achevée.

Suzanne, 67 ans, «Bible en main»
Je me souviens d’une conversation toute particulière avec mon mari. Nous sommes assis et venons de terminer un moment de lecture de la Bible. La conversation reprend, pas trop paisiblement d’ailleurs, c’est une vraie remise en question. Ce moment, qui témoigne d’une souffrance ou d’un désaccord, est pourtant vraiment nécessaire. Justement, tous deux placés devant Dieu en quelque sorte, quelque chose doit se passer !
–CREDIT–
J’ai des larmes dans les yeux, mon mari est aussi bouleversé. La conversation s’apaise, nos mains se rejoignent, il essuie mes larmes, je pose ma main sur sa joue. C’est comme si la présence de Dieu guérissant nos coeurs redonnait l’espoir, effaçait nos fautes, renouvelait notre alliance. Serrés l’un contre l’autre, je pleure encore… des larmes de bonheur.

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Rébecca, 26 ans, «en voiture»
Il me semble que les trajets en voiture sont faits sur mesure pour la discussion en couple : du temps «gratuit» à disposition, rien que pour nous. Et avec un brin d’ironie, on pourrait ajouter : l’impossibilité de s’échapper !
Combien de projets, aujourd’hui réalisés, ont vu le jour, dans nos têtes et dans nos échanges, sur l’autoroute, ou au fil des virages, dans l’ascension d’un col alpin.
Combien de souvenirs et de fous rires ont été déclenchés au simple passage à proximité d’un lieu marquant pour notre couple. Combien de fois, nous sommes partis fâchés et avons parqué la voiture, réconciliés. En dix ans, ces trajets sont devenus notre bol d’air et notre «atelier de réparation». C’est bon de passer ce
temps côte à côte, de savoir qu’il y a là de la place pour des discussions profondes, des conseils, de l’écoute. Et lorsque nous rentrons aux petites heures, les échanges font peu à peu place au silence et du fond de mon sommeil, la musique de l’autoradio fait office de bande-son à mes rêves. J’aime tellement nos virées à deux que parfois, inutilement, au moment de voir mon mari prendre la voiture, je cours vers la portière en m’écriant : «finalement, je viens avec toi !».

SpirituElles

Article tiré du numéro SpirituElles – Décembre 2007 à Février 2008

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